La possibilité d’un cessez-le-feu entre le gouvernement éthiopien et les force rivales du Tigré est envisageable.
Alors que les efforts de médiation internationale se poursuivent après près de 15 mois de conflit en Ethiopie, Abiy Ahmed, Premier ministre du pays a révélé un désir très sincère de mettre fin à cette situation mais que l’autre partie devait être disposé.
Le chef du gouvernement a révélé son envie d’entamer des négociations raisonnables en gardant en tête l’intérêt de l’intégrité de la nation en premier, à Mesfin Tegenu, président du Comité américain des affaires publiques éthiopiennes, qui a dévoilé l’existence et le contenu de leur rencontre, mardi.
Ce récit n’a fait l’objet d’aucun commentaire de la part des porte-paroles respectifs d’Abiy Ahmed et du Front de libération du peuple tigréen.
Mardi, le TPLF a annoncé qu’il avait repris les combats avec les alliés du gouvernement fédéral la veille, invoquant un mouvement contraint par des attaques répétées.
La guerre a basculé à la fin du mois dernier lorsque les forces du Tigré se sont repliées dans leur région nord sous la pression d’une offensive militaire soutenue par des drones.
Depuis que la guerre a éclaté en novembre 2020, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et des millions déplacés.