Adama Barrow, président de la Gambie a déclaré sa candidature à un nouveau mandat.
Une semaine avant le début de la campagne pour le scrutin présidentiel du 4 décembre, des milliers de partisans se sont réunis à de Banjul, la capitale pour assister à ce discours.
Adama Barrow qui a succédé à l’ancien président autoritaire Yahya Jammeh en 2016, a abordé la question de l’alliance qui lie son parti le parti national du peuple (NPP) et le parti de l’ancien chef d’état a parlé de son alliance avec le parti l’Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (APRC).
“Notre alliance avec eux est dans l’intérêt du pays et dans le meilleur intérêt de la sécurité nationale et dans le meilleur intérêt de la réconciliation nationale”, a déclaré le président Adama Barrow.
L’ancien chef d’état Yahya Jammeh a rejeté cette alliance conclue en septembre dernier, l’a qualifiant de contre nature. L’opinion a également critiqué cet accord qui fait craindre un retour en arrière.
A la tête d’une dictature militaire de 1994 à 2016, Yahyah Jammeh fait l’objet d’un rapport de la Commission vérité, réconciliation et réparations (TRRC) depuis le 7 janvier 2020, devant faire la lumière sur les présumés crimes et violations des droits de l’homme commis sous son régime.
“Si quelqu’un est membre de l’IEC, automatiquement vous êtes l’arbitre et si vous êtes l’arbitre, vous devez être indépendant. Si vous êtes indépendant, cela vous facilite la tâche. Si vous êtes indépendant, cela facilite le travail des joueurs. Si vous êtes indépendants, il est très facile pour toutes les parties d’accepter les résultats finaux, la décision finale du peuple gambien.” a ajouté le président Adama Barrow.
Le président gambien Adama Barrow a vivement été critiqué pour avoir présenté sa candidature, alors qu’il promettait lors de sa prise de pouvoir en 2017, qu’il ne resterait présidant que durant trois ans.
A la tête d’un tout nouveau parti (NPP), il sait que cette alliance avec le parti de son prédécesseur est déterminante pour espérer une victoire.