Le bilan de l’attaque attribuée au groupe rebelle, l’UPC, contre un convoi de véhicules de marchandises ce mardi 5 octobre à une vingtaine de kilomètres de Bambari s’alourdit. Le préfet et la Croix-Rouge centrafricaine confirment la mort de 35 personnes, alors que ce mercredi 6 octobre, l’ONG Médecins sans frontières donnait le bilan provisoire de 15 morts et 7 blessés. Une attaque qui crée l’émotion. Les réactions se multiplient.
Dans un communiqué, Martin Ziguele, ancien ministre et président du Mouvement pour la libération du peuple centrafricain (MLPC), appelle à œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu.
De son côté, le président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, a condamné l’attaque ce jeudi matin 7 octobre. « Les députés de la nation, par ma voix, condamnent fermement cet acte odieux et barbare contre des personnes civiles jouissant de leur droit d’aller et venir sur le territoire centrafricain, a déclaré Simplice Mathieu Sarandji.
« Garantir la libre circulation des individus »
« La représentation nationale, a poursuivi le président de l’Assemblée, saisit également cette occasion pour demander au gouvernement de prendre les dispositions qui s’imposent avec le concours des forces de défense et de sécurité, de la Minusca dont la mission en République centrafricaine est de protéger la population. Et bien naturellement, le concours des forces alliées est sollicitée en vue de garantir la libre circulation des individus sur l’ensemble du territoire national. »
Une nouvelle attaque a eu lieu ce jeudi à Ngakobo, toujours dans la préfecture de la Ouaka. Les premiers bilans font état de 3 morts.
Source: RFI