Le gouvernement promet des mesures qui vont améliorer les conditions de vie et de travail des combattants.
Au Burkina Faso, où pas une semaine ne passe sans que l’on ne déplore des attaques qui endeuillent les populations des villes et des villages, le gouvernement veut revoir sa méthode de lutte contre le terrorisme.
“Je voudrais vous parler d’une stratégie spécifique qui est la stratégie de lutte contre le terrorisme”, a déclaré Maxime Koné, ministre de la Sécurité. L’objectif, dit-il, est de rehausser le moral des troupes.
A cet effet, le gouvernement promet des mesures qui vont améliorer les conditions de vie et de travail des combattants.
C’est un document qui établit une vision sur cinq ans avec des objectifs stratégiques bien définis.
Pour Mahamadou Sawadogo, expert en sécurité, il était plus qu’urgent que le pays se dote d’un tel référentiel spécifique: “c’est une nécessité pour le Burkina de se doter de cette stratégie de lutte contre l’extrémisme violent, même si elle vient un peu tard après six années. Il est nécessaire que chaque entité qui doit participer à la lutte soit située, ait son rôle clarifié et défini clairement”.
Le gouvernement entend également renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité.
“Dans les jours à venir, les combattants vont constater qu’un certain nombre de mesures administratives seront prises pour rehausser le moral, pour améliorer leurs conditions de vie et de travail de nos hommes”, confirme le général Barthélémy Simporé, ministre délégué à la Défense
Pour Dr Daniel Kéré, enseignant-chercheur à l’université Pr Joseph Ki-Zerbo, “nous sommes dans un contexte sécuritaire assez difficile, tout ce qui peut participer à produire des réponses et des résultats me semble être bien indiqué”.
L’espoir du peuple est que ces résolutions gouvernementales viennent apporter des réponses rapides face à un phénomène qui a pris la forme d’une métastase dans les différentes régions du Burkina Faso.
Source: Voa Afrique