En Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa a annoncé jeudi 6 août dans la soirée un remaniement en profondeur de son gouvernement, avec une dizaine de changements à la tête de ministères, pour répoSdre, entre autres, aux émeutes qui ont touché le pays en juillet. Le gouvernement sud-africain est depuis sous le feu des critiques, pour n’avoir pas su anticiper et réagir à temps. Ce remaniement se veut donc une première réponse.
D’importants changements concernent les portefeuilles en lien avec la sécurité. Si le ministre de la police, allié de poids de Cyril Ramaphosa, reste à son poste, la ministre de la Défense fait quant à elle les frais des émeutes. Elle est remplacée par l’actuelle présidente du Parlement. Le ministère dédié à la Sécurité nationale, qui a été fortement critiqué pour son manque d’action lors des pillages, est désormais directement rattaché à la présidence, pour davantage de contrôle.
Une enquête sur les dysfonctionnements
De plus, un panel d’experts va être chargé d’enquêter sur les dysfonctionnements des services de sécurité lors de cette récente vague de violences.
Un autre changement très remarqué est celui du ministre de la Santé, Zweli Mkhize cette fois-ci en lien avec la pandémie. Meneur de la lutte contre la propagation du virus, il a été contraint à la démission suite à un scandale de corruption. Enfin le ministre des Finances, Tito Mboweni, fervent défenseur de la discipline budgétaire, a souhaité quitter ses fonctions.
Source: Rfi