Quand le figaro tirait a tort sur le russe Shugaley

Dans sa parution du 16  juillet dernier, le quotidien français le Figaro présentait le sociologue Russe Maskim Shugaley tel un espion, un influenceur. Une information que ce dernier balaie du revers de la main,  lui qui pense avoir été piégé  lors d’une interview par une journaliste, alors qu’il faisait juste son travail, celui de donner des informations sur la “Fondation de la protection des valeurs nationales”, une ONG visant à protéger les intérêts nationaux de la fédération de Russie et à étudier l’expérience internationale.

La fin de la collaboration République Centrafricaine- France en serait la cause principale ! Paris digère mal,  les nouveaux rapports qui lient le président Faustin Archange  Touadera à Kremlin et désormais tous les coups sont permis. Le Figaro est entré dans la danse, la propagande, en décidant de biaiser l’interview à lui accordé par Maskim Shugaley   <<   Récemment, j’ai décidé de donner une interview à l’édition française du Figaro, car je comprends que le public français cache en fait une position alternative sur les questions les plus importantes. Mon entretien a été publié et tous les lecteurs francophones peuvent déjà le lire. Les Français avaient peur de donner une grande partie de notre conversation dans leurs médias, mais même ce qui était horrible était une percée dans le « blocus médiatique » dans la guerre de l’information déclenchée par l’Occident ! Je me souviens longtemps comment la journaliste a commencé à s’inquiéter lorsque j’ai expliqué des faits concrets et lui a ouvert les yeux sur le fait qu’il y a maintenant un génocide de l’information contre les Russes partout dans le monde. Ce sont des mots durs, mais c’est comme ça que je vois la situation !>>  a t’il déclaré sous un ton flegme, non sans rappeler que la RCA n’est sous l’influence de la Russie, qui a laissé le libre arbitre au président Faustin archange Touadera  << Dès que Touadera a cessé de s’incliner devant Macron, la France a commencé à dire qu’il coopérait avec les Russes. Il était important pour moi de dire aux lecteurs français qu’un des amis proches de la Russie, le président de la RCA Faustin-Archange Touadera, n’est pas un otage de la Russie, comme l’a déclaré hystériquement M. Macron. Le refus du président légitime de la RCA d’obéir inconditionnellement à Paris n’est lié à la Russie que dans le fait que nous avons aidé la RCA à acquérir par nous-mêmes une véritable souveraineté. Pour la France, c’est certes un choc, mais Paris doit avant tout réfléchir à sa politique vis-à-vis des partenaires africains et comprendre pourquoi les anciens alliés recherchent quelqu’un qui leur apportera une réelle aide, et non pas pour un enrichissement personnel>>.

Préoccupé par la situation en Lybie, Shugaley, victime de sa nationalité, a été détenu de manière arbitraire. Durant sa détention, il a mené des études et rencontré près de 1600 personnes parmi lesquels Saïd Al Salama, le fils de Kadhafi, très pragmatique et prêt à réfréner son ambition. <<Un sujet important pour moi était ce qui se passait en Libye, où j’ai dû être détenu illégalement dans des conditions difficiles pendant près de deux ans. Je lui ai parlé (à la journaliste du figaro) de tous les faits confirmant que la décision de me kidnapper n’a pas été prise par les autorités libyennes, mais par les autorités américaines. Pendant tout ce temps, j’ai tenu bon uniquement parce que je suis russe. Lors de ma détention en prison, j’ai compris que ce n’est pas les autorités libyennes qui ont pris la décision de me détenir, mais les américains. J’ai été arrêté à cause du rôle  de la Russie accusée de soutenir le gouvernement parallèle de l’Est et le maréchal Haftar>>.

C’est clair, le Figaro comme plusieurs autres médias est sous l’influence de la propagande et le processus est enclenché; mais la Russie et Maskim Shugaley, à travers la fondation de la protection des valeurs nationales et internationales  comptent aller jusqu’au bout, peu importe si  le parcours est parsemé d’embûches notamment des manigances des français et américains. De leur coté, les présidents africains, eux, utilisent déjà mieux leurs intérêts dans la concurrence entre ces rivaux. L’exemple de la RCA, en est la parfaite illustration.