ESET – Face aux effets dévastateurs de la pandémie du coronavirus dans le monde, de nombreuses personnes physiques et morales ont adopté de nouvelles formules de travail et de vie pour ne pas sombrer dans un cauchemar économique. Le Télétravail est devenu une solution adéquate. « C’est plus facile ! », « C’est moins de dépenses », « désormais je suis plus proche de ma petite famille » ; Des réponses données par plusieurs après sondage fait. La COVID-19 a ainsi soumis les gouvernements du monde entier à un test de résistance, dans lequel Internet joue un rôle fondamental pour assurer la connectivité et la disponibilité de l’infrastructure et des ressources essentielles. Dans ces conditions, difficile de rester toute une journée sans se connecter.
D’après l’Union Internationale des Communications, plus de la moitié de la population mondiale utilise Internet. S’il est vrai que de plus en plus, entreprises et individus s’inscrivent à la nouvelle donne, il n’en demeure pas moins vrai que l’on assiste à une multiplication de cas de cyberattaque et de cyberharcèlement. Usurpation de nom, de titres…sont entre autres des infractions auxquelles bon nombre de personnes sont confrontées.
Pour Benoit GRUNEMWALD, expert en cybersécurité ESET Afrique francophone, « en ouvrant littéralement l’entreprise à l’extérieur, de nouvelles failles, de nouvelles brèches sont apparues. Et celles-ci permettent aux cybers criminels de s’introduire dans les systèmes d’information et d’exfiltrer les données qui sont celles de l’entreprise ». Il a souligné que ces cybercriminels se sont appuyés sur des failles matérielles, logiciel et parfois de façon simple, pénètre le système d’information de l’entreprise mettant cette dernière dans une situation très critique.
En effet, elle court le risque d’arrêt de production et donc perte de production, perte d’information, cessation d’activités. L’urgence se présente de sensibiliser et de protéger. L’expert en cybersécurité ESET Afrique francophone recommande d’être près « des personnes vulnérables comme les jeunes, les adolescents et les accompagner sur les médias sociaux ». Pour ce qui est de la protection, il faut « installer et mettre à jour les solutions de sécurité sur les ordinateurs, et surtout il ne faut pas oublier les smartphones ou les tablettes androïdes ».