Les résidents de Palma, au Nord-est du Mozambique attendent des nouvelles de leurs proches après l’attaque djihadiste dont leur localité a été le théâtre mercredi et qui a coûté la vie à des dizaines de personnes selon les chiffres publiées dimanche par le gouvernement.
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“Depuis mercredi, je n’ai aucune nouvelle de ma famille, ni de ma femme, ni de mes enfants.”, a déclaré Patricio Amade, habitant de la ville de Palma.
La ville a vu ses populations plier bagages pour tenter de se mettre à l’abri des violences. Mais les forces de sécurité mozambicaines ont lancé une offensive contre les djihadistes afin de favoriser leur retour au bercail.
“En ce moment, les Forces de défense et de sécurité continuent de se concentrer sur la zone de Palma pour garantir le retour en toute sécurité de la population. Les positions des FDS sont actuellement sous contrôle. L’action des FDS a permis d’évacuer des centaines de personnes, citoyens nationaux et étrangers, et d’éviter la destruction des infrastructures.”, explique Omar Saranga, porte-parole au ministère mozambicain de la défense.
Pour les organisations de défenses des droits de l’homme, Maputo doit garantir la sécurité des populations de Palma.
“La priorité ne devrait jamais être de protéger uniquement les infrastructures et les investissements. Les gens doivent sentir qu’ils se trouvent dans un pays dont le gouvernement respecte les droits de l’homme et s’engage à respecter ses obligations conformément à la constitution nationale et au droit international. Lorsque de telles attaques se produisent, il est important que la sécurité soit assurée quelque part et que cette sécurité soit assurée par l’État.”, demande Zenaida Machado, représentante de Human Rights Watch au Mozambique.
Depuis octobre 2017, date du début des attaques terroristes dans la région, plus de 600 000 personnes ont abandonné leurs habitations alors que 2 600 autres ont été tuées.
Source: Africa News