Trois personnes – deux militaires et un milicien – ont trouvé la mort vendredi lors d’une attaque menée par un « groupe mystico-religieux » contre Kisangani, la grande ville du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), ont indiqué des sources officielles. Des combats ont opposé à la mi-journée des miliciens de la secte mystico-religieuse Nzambe Lumumba aux Forces armées de la RDC (FARDC, gouvernementales) sur la Première avenue au Quartier des Musiciens dans la commune de Makiso, en plein centre de Kisangani, le chef-lieu de la province de la Tshopo, selon des médias locaux.
Deux militaires et un milicien ont été tués, a indiqué le comité provincial de sécurité dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.
Dix-sept assaillants ont été arrêtés, dont leur chef de file, Guy Lumumba, ajoute le texte.
« Quatre armes, dont celle qui avait été ravie au militaire de la Garde Républicaine tué la semaine dernière aux environs de l’aéroport de Bangboka ont également été saisies. Des munitions et des machettes ont été présentées au gouverneur de province, Louis Marie Walle Lufungula, entouré de membres du comité provincial de sécurité », a précisé le ministre provincial de l’Intérieur, Dany Mongo.
Selon les autorités, les miliciens de la secte Nzambe Lumumba avaient l’intention d’attaquer l’état-major de la 31e région militaire afin de libérer un chef Simba arrêté il y a quelques jours.
Le calme est ensuite revenu dans Kisangani, la troisième ville de la RDC après la capitale, Kinshasa, et Lubumbashi (sud-est).
Cette dernière ville, chef-lieu de la riche région minière du Haut-Katanga, avait été visée dimanche dernier par une attaque d’une autre milice, les Bakata-Katanga (ndépendandistes) qui avait coûté la vie à seize personnes – douze rebelles, trois militaires et un enfant de militaire – selon un bilan officiel.
Source: La libre Afrique