Breaking News
-
L’Algérie ne compte plus faire acte de candidature pour adhérer…
-
Le président Emmanuel Macron sera visé par une seconde motion…
-
Au Burkina Faso, les autorités ont suspendu pour six mois,…
-
Le Burkina Faso a rappelé ses ambassadeurs en Côte d’Ivoire.…
-
Over the past few days, the Central African media and…
-
Ces derniers jours, les médias centrafricains et les réseaux sociaux…
-
Au Niger, de fortes pluies et inondations ont contraint les…
-
La crise entre la République démocratique du Congo et le…
-
La Russie envisage d'exempter plusieurs pays africains de visas. Des…
-
L’ex-chef de la junte burkinabè, Paul-Henri Damiba qui vit à…
Dans son adresse à la nation à la veille de la fête nationale, le Président de la République de Côte d’Ivoire a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Le Chef de l’État a ainsi choisi cette tribune spéciale de ce jour consacré à la nation pour répondre à “un appel de son parti politique le RHDP“.
Foulant ainsi aux pieds les dispositions constitutionnelles sur la limitation du nombre de mandats, mais aussi de la non confusion de la volonté des partis politiques avec celle de la nation.
Le Président Alassane Ouattara est à la fin de ses deux mandats autorisés par la constitution de la 2e République en son article 35 et retranscrit dans la constitution de la 3e République en son article 55 et 183 limitant le nombre de mandats présidentiels à deux.
En vu de respecter ces dispositions constitutionnelles, le Président de la République a solennellement, le 5 Mars 2020 devant les deux chambres parlementaires de la République, annoncé sa décision de ne pas briguer un 3e mandat.
Il avait aussi invoqué le poids de son âge (78 ans), qui selon lui ne lui permettrait pas de supporter à nouveau la charge de la fonction présidentielle.
Pour rappel, le Chef de l’État a été élu en 2010 puis réélu en 2015, sous la constitution de la 2e République. Il a donc effectivement exercé ses deux mandats de la 2e République qui prennent fin le 31 octobre 2020.
Après son élection en 2015 pour son 2e et dernier mandat, il a organisé un referendum constitutionnel le 30 octobre 2016. C’est le résultat de ce scrutin qui lui a permis de promulguer le 08 novembre 2016 la nouvelle constitution de la 3è République.
Il n’est donc pas concerné par la constitution de la 3e République. Ce qui avait d’ailleurs été défendu en son temps par les rédacteurs de cette constitution, par le Chef de l’État lui-même et ses proches collaborateurs également.
Il ne peut donc pas après avoir terminé ses deux mandats de la 2e République, se retrouver candidat de la 3e République dans laquelle la constitution en ses articles 55 et 183 lui interdisent d’être candidat pour un 3è mandat.
Nous le répétions, le Président sortant n’est pas concerné par la constitution de la 3e République.
À partir de ce constat, nous considérons que le Président de la République vient de se rendre coupable de Parjure et de Haute Trahison.
Face à cette situation qui est aujourd’hui source d’instabilité pouvant engendrer des troubles graves à travers tout le pays dans les jours et mois à venir,
Le Mouvement politique et citoyen L’ALTERNATIVE-CI avec son Leader Monsieur Seth KOKO, candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020, déclare dès à présent ce qui suit :
1- Demande aux juridictions supérieures de la République de Côte d’Ivoire que sont, le Conseil Constitutionnel et la Haute Cour de Justice de s’auto-saisir en urgence de ce dossier d’Etat afin de ramener le Chef de l’État à respecter la loi fondamentale dont-il est le garant.
2- Demande le report du scrutin présidentiel de six mois afin d’appliquer les recommandations de la Cours Africaine des Droits l’Homme et des Peuples, et organiser une élection apaisée, crédible et équitable.
3- De recommander au parti au pouvoir de designer un candidat éligible conformément à la constitution, en remplacement du Président sortant qui termine son 2e et dernier mandat.
4- Indique aux juridictions supérieures de l’État que si un Chef d’Etat, du haut de son éminence, détenteur de pouvoirs sur l’armée, le législatif, le judiciaire et la “Commission Électorale Indépendante” a violé la constitution et n’a pas respecté sa parole donnée du 5 mars 2020 ainsi que celle donnée à ses paires de la communauté internationale, si ce dernier venait à être candidat, ce n’est ni la Commission Électorale, ni la Conseil Constitutionnel qui pourront lui faire accepter le résultat de sa défaite électorale le 31 octobre prochain.
PAR CONSÉQUENT
5- Demande à son Leader d’ordonner sous huit jours une décision de suspension de sa participation au scrutin du 31 octobre 2020, au cas où les juridictions supérieures de la nation s’avéraient passives sur la question de la candidature déclarée du Président sortant.
6- Envoi son Leader en mission auprès de la CEDEAO ( Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest), des Leaders politiques ivoiriens en exil, puis de la Communauté Internationale afin de chercher des solutions à cette énième crise que le Président Alassane Ouattara impose à la Côte d’Ivoire.
Notre entrée en politique étant pour mettre un terme à ces 30 années de conflits “pré-et-post électoraux” par notre accession à la magistrature suprême, nous travaillons à ce que cette élection-ci ne soit pas une nouvelle occasion d’endeuiller la Côte d’Ivoire.
Le Président de la République doit respecter les lois afin que le peuple puisse les respecter à son tour.
La présente décision sera envoyée par voies d’huissier aux institutions ci-après indiquées :
– Conseil Constitutionnel
– La Haute Cour de Justice
– Commission Électorale Indépendante
– Présidence de la République de Côte d’Ivoire
– CEDEAO
– ONU
– UA
– UE
– France
– USA
– Nigeria
– Grande Bretagne
– Les plateformes, EDS, CDRP
– Les organisations de la société civile
Fait à Abidjan le 14 août 2020
Mr. Seth KOKO,
Président de L’ALTERNATIVE-CI
Candidat à l’élection présidentielle de 2020