Des études de faisabilité pour la fourniture d’énergie électrique s’inscrivent dans le sillage de la mise en œuvre de la politique de développement régional et d’intégration communautaire.
La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) vient de lancer un appel d’offre en vue de réaliser des études de faisabilité pour la fourniture d’énergie électrique à haute tension aux provinces du Woleu-Ntem et Ogooué Ivindo (Gabon), à partir de sources de production d’électricité en Guinée équatoriale.
Ce projet rentre en droite ligne des objectifs poursuivis par les pays d’Afrique centrale de faire de cette région « un espace intégré émergent, où la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance prévalent pour le développement humain », précise-t-on auprès de la Commission de la CEMAC.
Dans le cadre de l’implémentation du programme de développement, la CEMAC a ciblé des secteurs stratégiques à développer au rang desquels des projets énergétiques qui contribuent à l’établissement du futur marché sous-régional de l’échange d’électricité.
Sur ce cas précis, les objectifs spécifiques visent à réaliser des études de faisabilité technique, des études économiques, financières, environnementales et sociales en vue d’évaluer l’aspect commercial du projet, d’identifier des solutions à moindre coût pour la fourniture d’énergie et de déterminer les indicateurs et les paramètres habituels permettant une décision ultérieure sur le financement et la mise en œuvre du projet.
Jusqu’au 25 juin prochain, « la Commission CEMAC invite les candidats intéressés à exprimer leur intérêt en fournissant des informations indiquant leur capacité à satisfaire techniquement aux exigences inhérentes à la réalisation de l’étude, notamment des documents de présentation qui détaillent l’exécution du travail analogue », précise le document.
Malgré d’énormes potentialités, l’accès à l’électricité reste un défi majeur pour les pays de la CEMAC dans la mesure où des milliers de localités n’ont jamais été en contact avec l’énergie électrique, le taux de couverture énergétique étant en dessous de 50% de la moyenne communautaire.
Plusieurs projets d’interconnexions électriques inter Etats sont au programme, financés avec le concours des partenaires au développement à l’instar de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD).
C’est le cas notamment des projets énergétiques Cameroun-Tchad ou Cameroun-Congo dont la réalisation permettra non seulement à plusieurs zones d’êtres connectées, mais également, apportera un coup d’accélérateur au développement sous-régional.
Source: Financial Afrik