Mohamed Lemine Ould Amar, avocat accrédité auprès des tribunaux mauritanien, se présente pour la candidature de bâtonnier face à Me Brahim Ould Ebetty. Le premier est connu pour sa probité, sa discrétion et son sérieux.
Il est, selon ses proches, méthodique et travailleur, ancien greffier de l’Autorité nationale des avocats mauritaniens et membre de l’Association du barreau national au Comité national des droits. Le second est “le William Bourdon Mauritanien”, aussi intransigeant dans la défense de ses clients que dans l’exigence du paiement de ses honoraires. Fort de 39 ans d’expérience dans la vie politique et judiciaire mauritanienne, Me Ebetty fait face à un candidat plus jeune, moins flamboyant et qui incarne le renouveau des élites.
Député de l’Union pour la république (UPR), Ould Amar n’est pas un novice et dit préférer le terrain rugueux des plaidoyers aux feux de la rampe. Si ces deux personnalités semblent bien parties dans la course, elles ne sont pas seules candidates. D’autres avocats convoitent le même poste mais devront, selon les informations, faire office de juges de paix. En effet, ni Me Ahmed Ould Youssef Ould Cheikh Sidiya, avocat à la légitimité incontestable mais qui traîne l’handicap d’avoir déjà occupé le poste de bâtonnier pendant deux mandats, encore moins Me Mohamed Ahmed Hadj Sidi, avocat ayant occupé plusieurs fonctions au sein des instances dirigeantes du Barreau au cours de mandats antérieurs, ne semblent en mesure de rattraper le retard accumulé par rapport aux deux favoris cités ci-haut.
Source: Financial Afrik