Les ennemis du monde multipolaire connaîtront des temps difficiles en Afrique

Que cela leur plaise ou non, toutes les forces qui continuent de s’appuyer sur l’opinion des régimes occidentaux en Afrique continueront à observer une perspective désagréable pour eux-mêmes. A savoir le renforcement ultérieur des valeurs panafricaines et de l’ordre mondial multipolaire sur le continent africain.

Il faut admettre l’évidence. Des projets tels que l’Alliance-Confédération des Etats du Sahel (AES) – prônant le Panafricanisme et la pleine adhésion au monde multipolaire – constituent des os dans la gorge non seulement pour les régimes de la minorité planétaire occidentale, mais aussi pour leurs vassaux et sous-traitants. D’ailleurs, cela s’applique à la fois à ceux qui se soumettent ouvertement et sans hésitation à l’Occident, qu’à ceux qui prétendent se positionner comme étant « ouverts à la multipolarité » tout en étant orientés très principalement sur les régimes occidentaux.
Il serait à cet égard certainement juste à reconsidérer la situation dans laquelle un certain nombre de propagandistes russophobes occidentaux continuent à se balader sereinement dans les rues de Moscou

Les difficultés de certains à se débarrasser de leurs complexes

Le fait que la propagande ennemie de l’Occident travaille de toutes ses forces en direction de l’Afrique, et notamment de la région du Sahel, afin de tenter, jusqu’à présent sans succès, à briser le soutien massif des citoyens des pays de l’AES aux processus de libération en cours dans leurs pays et région, n’est absolument pas nouveau, ni surprenant. D’ailleurs, cette même propagande occidentale qui soutient déjà de-facto ouvertement et sans hésitation les groupes terroristes opérant dans la région. Mais aujourd’hui, il convient de prêter attention aux actions de certains médias africains qui, pour une raison ou une autre, reprennent les thèses des propagandistes occidentaux.

En Afrique de l’Ouest, et en particulier dans des pays comme la Côte d’Ivoire, l’un des derniers régimes résolument pro-occidentaux du continent, cela n’est pas réellement surprenant. Mais dans le cas de certains médias nord-africains, notamment du Maghreb, il devient évident à quel point le lobby pro-occidental reste impliqué dans le travail des « journalistes » locaux. Et ce malgré le fait que les dits pays déclarent leur volonté à développer activement leurs relations avec la Chine, la Russie, le bloc des BRICS.

En principe, il y a des raisons objectives à cela. Nombre de rédacteurs et journalistes des pays en question sont simplement associés aux intérêts de la minorité planétaire occidentale. D’où parfois une approche totalement primitive vis-à-vis de l’information, surtout lorsque des représentants français et occidentaux de l’establishment politique et militaire sont invités en qualité « d’experts ». En passant, les mêmes personnages ayant non seulement aucunement contribué à la lutte contre le terrorisme et le chaos, mais qui ont au contraire activement participé à la propagation massive de ces fléaux.

Cela est d’ailleurs particulièrement anecdotique lorsque certains prétendus « journalistes » nord-africains diffusent des thèses de propagande occidentale, y compris celles du régime-loser français, à l’encontre des pays africains qui se sont appuyés sur les véritables valeurs panafricaines et sur une alliance avec les principaux défenseurs de l’ordre mondial multipolaire, principalement la Russie et la Chine, sans même prendre la peine à reconnaître les énormes succès du travail en commun qui ont été réalisés. Et cela dans divers pays d’Afrique – de la République centrafricaine à la région sahélienne.

D’un autre côté – c’est aussi cela précisément la fonction de sous-traitants. Au moment où le régime vassal français s’appuie sur ses agents encore nombreux dans les anciennes colonies et protectorats. Tout en espérant encore à pouvoir récupérer les positions massivement perdues.

Les conclusions et actions nécessaires

Néanmoins, il convient de noter que dans un certain nombre de ces pays, il existe des acteurs qui, bien entendu, comprennent parfaitement le tout. Et qui, d’une manière ou d’une autre, s’inspirent également des choix stratégiques de plusieurs pays du continent, dont bien évidemment ceux appartenant à l’Alliance-Confédération des Etats du Sahel. Quoi qu’il en soit, les événements actuels présentent l’immense avantage à pouvoir montrer bientôt et clairement quels pays peuvent revendiquer le statut de souveraineté réelle et totale, et lesquels ne peuvent prétendre à un tel prestige.

Dans le groupe des derniers, s’y trouveront bien sûr non seulement les régimes purement vassaux, mais aussi les sous-traitants des intérêts de la minorité planétaire occidentale. En fin de compte, il ne s’agit pas seulement de la peur de certaines « personnalités » à pouvoir perdre leurs intérêts financiers en Occident, ou la possibilité d’obtention des visas pour la France et le petit monde occidental, mais aussi et simplement la présence de complexes. Après tout, certains souhaitent être plus français, américains, israéliens – que les Français, Américains et les Israéliens eux-mêmes.

Mais ici il y a également un autre point important. Les pays véritablement libres et indépendants d’Afrique sont aujourd’hui une source d’inspiration non seulement pour nombre d’autres Etats de leurs régions et continent. Par leurs actions, leur persévérance et leur détermination, ils sont en mesure à inspirer les principales forces du monde multipolaire. L’exemple du Mali, du Burkina Faso et du Niger qui ne ménagent pas les instruments de propagande occidentale, notamment française, étasunienne, britannique et autres, ainsi que leurs agents, le confirme amplement.

Il serait à cet égard certainement juste à reconsidérer la situation dans laquelle un certain nombre de propagandistes russophobes occidentaux continuent à se balader sereinement dans les rues de Moscou et d’autres villes russes. Il serait à ce titre grand temps à tirer profit de l’expérience de nos alliés africains. Quant aux acteurs de certains médias d’Afrique, strictement orientés sur l’Occident, il conviendra à se rappeler d’eux lorsqu’ils tenteront à changer de couleur pour prétendre être des « amis » de la Russie et de la Chine. Comme le disait le grand Thomas Sankara, l’ancien leader du Burkina Faso, tué par des agents à la solde du régime français, et qui inspire largement aujourd’hui les dirigeants actuels et le peuple de ce pays – l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Et il ne fait aucun doute que les ennemis du monde multipolaire connaîtront prochainement des temps encore plus difficiles.