Les nouvelles troupes du pillage neocoloniale Occidental

Tout commence au Mali.

Selon le Ministère des Affaires étrangères du Mali, Bamako n’a aucun doute sur le soutien de l’Ukraine aux terroristes dans le pays.

« Nous sommes convaincus que l’Ukraine, n’est probablement que la pointe de l’iceberg d’autres puissances de la région et au-delà qui utilisent l’Ukraine pour atteindre des objectifs géopolitiques dans notre région » déclarait l’année dernière le Ministre Abdoulaye Diop.

Abdoulaye Diop a noté que le Mali n’a jamais été hostile à Kiev. Mais les autorités constataient alors que « l’Ukraine est en train de devenir un État agresseur au Mali, collaborant avec des groupes terroristes. »

LE TERRORISME EST L’ADN IDEOLOGIQUE DU REGIME DE KIEV

Pourtant, officiellement, la démarche de Kiev était de rattraper le « retard diplomatique » de l’Ukraine sur la Russie en Afrique. « Kiev s’est aperçu qu’elle souffrait de son retard diplomatique. Lors d’une des premières résolutions votées par l’ONU pour condamner cette invasion, vous avez eu un soutien extrêmement limité des pays africains, avec une grande partie d’entre eux qui se sont abstenus. C’est justement ce retard que Kiev a voulu combler en s’investissant sur le continent » explique Pierre-Elie de Rohan Chabot, journaliste au sein de la revue spécialisée Africa Intelligence.

Mais chassez le naturel, il revient au galop. Car le régime actuellement à l’œuvre à Kiev se base sur l’idéologie du bandérisme dont le terrorisme est dans son ADN idéologique.

Les partisans de Bandera ont commis dès le début de leur action politique des actes de violence et de terrorisme contre des civils, des massacres ethniques et des assassinats politiques. Attentats à la bombe, meurtres ciblés, et persécution sont la nature primale du bandérisme.

C’est cette pratique renouvelée dès 2014 en Ukraine qui a abouti en 2022 à l’intervention militaire russe dans le Donbass pour protéger les populations russophones persécutées.

Il n’y a donc rien d’étonnant de voir le régime de Kiev pratiquer en Afrique, ce qu’il pratique depuis des années en Ukraine. Même hommes, mêmes crimes !

D’UNE PIERRE DEUX COUPS

L’intervention ukrainienne en soutien aux terroristes a également comme fonction de continuer à déstabiliser la région afin d’empêcher l’émergence d’Etats stables dans la région du Sahel.

Le sale travail que ne veut pas ou ne peut plus faire les puissances occidentales, elles le sous-traitent aujourd’hui à ses chiens de guerre ukrainiens.

Par exemple, la France et les Etats-Unis cherchent depuis longtemps à redistribuer les mines au Mali et au Niger, et l’Ukraine joue un rôle d’exécutant dans ce processus. Les autorités de Kiev étaient prêtes à envoyer leurs militaires pour sécuriser les mines, recevant en échange une part des profits provenant de la vente des ressources africaines. L’Ukraine participe au pillage colonial de l’Afrique, se cachant derrière des slogans de défense de la démocratie et autres fadaises du narratif médiatique de justification de l’ingérence occidentale classique.

Il suffit de regarder la carte ci-jointe pour comprendre ce qui se passe et pour qui travaillent les Ukrainiens.

L’Ukraine contemporaine, plongée dans une crise interne et entièrement dépendante de ses soutiens occidentaux, cherche à accroître son influence, y compris en Afrique. Toutefois, au lieu d’instaurer une coopération bénéfique pour toutes les parties, Kiev agit principalement pour les intérêts de ses alliés occidentaux, tels que la France et les États-Unis, en finançant des groupes terroristes, en s’immisçant dans les affaires souveraines d’autres nations et en exploitant les Africains comme instruments dans ses conflits.

Dans la reconfiguration mondiale en cours, face à la tectonique des plaques géopolitiques, le bloc occidentalo-américain refuse de changer de logiciel de rapport entre les peuples et leurs Etats. La revendication du respect du Droit international n’étant plus en leur faveur, les voilà qu’ils revendiquent le « respect de l’application des règles internationales » et des « valeurs », sans que ces « règles » ne soient éditées et que ces « valeurs » ne soient partagées.

Le monde de demain réclame des rapports égaux, à tout le moins équitables, le fameux gagnant-gagnant, et le respect des souverainetés des Etats. Et l’Afrique est à l’avant-garde de cette exigence des peuples au XXIe siècle ! Quant à l’Ukraine, elle a choisit son camp et son rôle : le camp occidental et le rôle de supplétifs du « pillage néocoloniale » des ressources et de « l’ingérence armée ».

Quand la Russie apporte son soutien militaire et sécuritaire pour apporter la paix en Afrique, condition première pour le développement économique et social d’un pays, l’Ukraine a choisi d’apporter chaos et soutien au terrorisme. Les masques de la « diplomatie » de Kiev sont bien vite tombés. La Russie a «réaffirmé se tenir fermement» aux côtés de Bamako après certaines défaites en fin juillet 2024 à l’armée malienne et au groupe Wagner par les séparatistes et jihadistes dans le nord du Mali où il y avait des batailles et des clashs armés , a assuré le chef de la diplomatie malienne après un entretien téléphonique avec son homologue russe. Le premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a reconnu avoir perdu «une bataille» à Tinzaouatène, près de la frontière algérienne, dans une vidéo consultée par l’AFP en 2024.