La France réaffirme son soutien à la solution des deux États alors que le président américain Donald Trump propose le déplacement des populations de Gaza.
En recevant le Premier ministre israélien, le président Donald Trump suggère que les Palestiniens déplacés à Gaza soient réinstallés « de manière permanente ». Donald Trump propose d’ailleurs de faire de la Bande de Gaza « la Riviera du Moyen-Orient ».
Pour la France et son président Emmanuel Macron, cette position américaine ne cadre pas avec le droit international. La France réitère son opposition à tout déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza.
« La France réitère son opposition à tout déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza, qui constituerait une violation grave du droit international, une atteinte aux aspirations légitimes des Palestiniens, mais aussi une entrave majeure à la solution à deux États et un facteur de déstabilisation majeur pour nos partenaires proches que sont l’Égypte et la Jordanie ainsi que pour l’ensemble de la région », indique la diplomatie française.
« La France continuera à se mobiliser pour la mise en œuvre de la solution à deux États, la seule qui puisse garantir la paix et la sécurité sur le long terme aux Israéliens et aux Palestiniens. L’avenir de Gaza doit s’inscrire non dans la perspective d’un contrôle par un État tiers mais dans le cadre d’un futur État palestinien, sous l’égide de l’Autorité palestinienne. Le Hamas doit être désarmé et n’avoir aucune part à la gouvernance de ce territoire. La France continuera de marquer son opposition à la colonisation, contraire au droit international, et à toute velléité d’annexion unilatérale de la Cisjordanie. »
« Les USA vont prendre le contrôle de la bande de Gaza (…) et seront responsables de la destruction de toutes les dangereuses munitions non explosées ainsi que des autres armes présentes sur place (…) de la création d’un développement économique qui générera un nombre illimité d’emplois et de logements pour les habitants de la région », a déclaré Donald Trump.