Parmi les premiers décrets que le président américain Donald Trump a signé il y a la suspension de l’aide au développement destiné au pays étrangers.
Dans un décret, le nouveau président américain a suspendu pour un délai de 3 mois, l’aide au développement destinée aux pays étrangers.
Selon Associated Press, pendant cette période de suspension, un examen sera mené pour déterminer si ces programmes répondent aux objectifs politiques du pays.
La même source ajoute qu’il n’est pas tout à fait clair quel montant d’aide sera supprimé par ce décret, car le Congrès a déjà approuvé le financement de nombreux programmes, qui devraient être alloués si les fonds ne sont pas perdus.
Le décret signé par Donal Trump stipule que « l’industrie de l’aide étrangère et la bureaucratie ne sont pas alignées sur les intérêts américains et, dans de nombreux cas, contraires aux valeurs américaines ».
Elle « sert à déstabiliser la paix mondiale en promouvant dans les pays étrangers des idées qui sont directement contraires aux relations harmonieuses et stables au sein des pays et entre eux. »
La suspension pour 90 jours de l’aide américaine au développement étranger devrait ouvrir la voie à une évaluation de l’efficacité des programmes et de leur cohérence avec la politique étrangère.
Ainsi tous les chefs de département et d’agence responsables des programmes d’aide au développement étranger sont sommés de suspendre immédiatement les nouvelles obligations et les décaissements des fonds d’aide au développement aux pays étrangers et aux organisations non gouvernementales, aux organisations internationales et aux contractants, en attendant l’examen de ces programmes.
En ce sens, le nouveau Secrétaire d’État américain Marco Rubio a décliné sa vision pour relativement à la diplomatie américaine pour les 4 prochaines années.
« La ligne directrice qu’il a donnée à la conduite de notre politique étrangère est claire. Chaque dollar que nous dépensons, chaque programme que nous finançons, chaque politique que nous menons doit être justifié par la réponse à l’une des trois questions suivantes : Est-ce que cela rend l’Amérique plus sûre ? Est-ce que cela rend l’Amérique plus forte ? Ou est-ce que cela rend l’Amérique plus prospère ? », a indiqué le chef de la diplomatie américaine au moment de sa prise de fonction.
