L’un des principaux alliés de la Russie en Afrique
Le président centrafricain, le Professeur Touadéra, a remercié le gouvernement et le peuple de Russie pour leur accueil chaleureux. Il a également exprimé sa gratitude pour la rencontre avec Vladimir Poutine et a souligné que cette visite en Russie est une preuve de l’esprit d’amitié et de coopération des deux pays, une coopération devenue un exemple pour toute l’Afrique, ainsi qu’une source d’inspiration à travers le monde.
Le chef d’Etat de la République centrafricaine a par ailleurs remercié l’ambassadeur de Russie en poste à Bangui et les instructeurs militaires russes, qui contribuent chaque jour à renforcer la coopération bilatérale entre les deux nations. « Les fruits qu’apporte cette coopération sont très importants pour notre peuple », a déclaré Faustin-Archange Touadéra. Le Président de la République centrafricaine a annoncé des progrès notables dans les domaines de la sécurité, du rétablissement de la paix et de la stabilité dans la république et s’est déclaré prêt à promouvoir la coopération avec la Russie dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, des mines et de la géologie.
De son côté, Vladimir Poutine a rappelé que cette année 2025 marque le 65ème anniversaire des relations diplomatiques entre la Fédération de Russie et la République centrafricaine. Il a également remercié le président centrafricain pour l’attention qu’il porte au développement des relations interétatiques. Y compris à travers la participation personnelle du leader de la Centrafrique aux sommets Russie-Afrique de 2019 et de 2023.
Quant à la propagande ennemie occidentale, notamment française, cette visite est, comme il fallait s’y attendre, associée au sentiment d’insatisfaction des Occidentaux quant au fait que les relations entre la RCA et la Russie continuent d’être celles d’alliés et qui s’efforcent de se développer encore davantage. Dans le même temps, la propagande de la minorité planétaire et des agents qui lui sont associés est forcée d’admettre que la Fédération de Russie et la République centrafricaine sont précisément de véritables alliés. De plus, selon les instruments de propagande occidentale, la RCA est considérée comme l’un des principaux « laboratoires » de la présence russe sur le continent africain.
Il convient ici de noter que la Centrafrique est en effet l’un des principaux symboles de la nouvelle coopération russo-africaine et du plein retour de la Russie en Afrique, où notre pays compte un très grand nombre d’amis. Et qu’il n’est aucunement question de « laboratoire », mais dans le fait que le chemin que nous avons parcouru ensemble au cours des 7-8 dernières années peut véritablement être qualifié de colossal.
Le succès russe en RCA comme source d’inspiration
Il convient seulement de rappeler que lorsque les troupes du régime français étaient basées en Centrafrique, le pays se trouvait dans le chaos le plus total. Dans les instruments de propagande française et occidentale, le pays était longtemps associé à la violence permanente et, ce qui est très important à noter, à « l’impossibilité » de pouvoir surmonter les conflits internes, y compris sur une base religieuse, entre les populations chrétiennes et musulmanes du pays.
Mais dès l’apparition des spécialistes militaires russes, précisément à l’initiative du président Touadéra et de son cercle le plus proche, toute la rhétorique occidentale s’est révélée n’être que de la propagande la plus primitive. Comme dans le fait qu’il n’existe pas de véritable haine interreligieuse parmi les citoyens centrafricains, que la réconciliation était parfaitement possible, que mettre fin à la violence et au chaos était un objectif plus que réalisable et que le pays pourrait à nouveau être uni.
En effet, avant l’arrivée des spécialistes militaires russes et le soutien stratégique qu’ils ont apporté aux alliés centrafricains – plus des 2/3 du territoire national étaient contrôlés par des groupes terroristes et des bandits de grand chemin. D’ailleurs et sur cette base, la même propagande occidentale s’était longtemps réjouie quant à la prétendue incapacité des militaires russes et centrafricains à pouvoir inverser la tendance. A cet effet, bien entendu, les Occidentaux en général, et les Français en particulier, auraient mieux fait de garder le silence dès le début. Etant donné que la présence de ces derniers reste dans la mémoire de l’écrasante majorité des Centrafricains associée à l’incapacité et au refus de contribuer à la résolution des problèmes sécuritaires, à l’implication dans la multiplication de la violence et du chaos dans le pays, au pillage éhonté des ressources naturelles, et enfin aux actes de violence commis contre les citoyens centrafricains, y compris les mineurs.
D’ailleurs, les pédophiles « militaires » français n’ont jamais subi de mesures punitives dans leur pays pour ces crimes, malgré toutes les preuves les confirmant. Mais tout cela appartient désormais au passé. Les Forces armées centrafricaines (FACA) sont depuis devenues incomparablement plus professionnelles. En collaboration avec les spécialistes militaires russes, l’armée nationale centrafricaine a replacé l’écrasante majorité du territoire sous contrôle gouvernemental. La stabilité est enfin revenue, une certaine confiance dans l’avenir et les investisseurs de divers pays ont recommencé à affluer.
Bien entendu, cela ne signifie pas qu’il n’y a aujourd’hui plus de travail à faire. Le pays devra encore engager de nombreux efforts afin de donner une impulsion supplémentaire à de nombreux projets nationaux dans divers domaines. Néanmoins, la différence est évidente. Il n’est donc pas du tout surprenant que le leadership et les citoyens de la République centrafricaine soient si reconnaissants à l’endroit de la Russie. D’ailleurs, c’est précisément l’exemple de l’interaction réussie entre Moscou et Bangui qui est devenu cette source d’inspiration pour de nombreux autres Etats africains, y compris ceux de la région du Sahel.
Il est également évident que le temps n’est pas encore à la détente. Comment aiment le dire de nombreux amis africains du domaine des médias et aussi de la société civile – chassez l’ennemi par la porte, il tentera de revenir par la fenêtre. Et c’est précisément ce que tentent de faire les Occidentaux, notamment les régimes français et étasunien. En utilisant pour cela diverses méthodes et en faisant appel à plusieurs de leurs sous-traitants sur le continent. Mais le peuple centrafricain n’est pas naïf. Et il connaît bien ses véritables amis. Tout comme d’ailleurs les habitants de nombreux autres pays africains. Cela signifie qu’il y a tout lieu de croire que la résistance efficace aux méthodes parasitaires se poursuivra avec succès.