Au Tchad, la situation est rentré sous contrôle après des échanges de tirs nourris près du palais présidentiel à N’Djamena. Selon le ministre des affaires étrangères, par ailleurs porte-parole du gouvernement, il s’agit d’une tentative de déstabilisation du pouvoir.
Mercredi soir vers 19H, des hommes armés ont ouvert le feu près du Palais présidentiel à N’djamena. L’armée a répondu avec force, provoquant des échanges de tirs ont été nourris dans le quartier Djambel Bahr, proche de la place de la Nation où se situe le palais présidentiel.
Vers 21H, les autorités ont pris la parole pour rassurer les populations. Par la voix du ministre des affaires étrangères Abderaman Koulamallah, le gouvernement assure que la situation est sous contrôle sans évoquer les dessous de ces échanges de tirs.
« Je suis actuellement à la présidence de la République où la situation est totalement maîtrisée. Il n’y a aucune crainte. Il n’y a rien de grave. Nous ne pouvons rien dire pour l’instant, mais la situation est totalement sous contrôle », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre: « Nous attendons l’arrivée du procureur de la République pour vous montrer la réalité de ce qui s’est passé. Mais d’ores et déjà, je voudrais rassurer l’ensemble des Tchadiens que la situation est sous contrôle ». Pour l’heure, aucune source officielle n’a évoqué l’identité des assaillants. Dans l’histoire politique du Tchad, les événements de ce genre sont récurrents.
Le président Mahamat Idriss Déby qui a reçu ce mercredi un officiel chinois à la présidence, n’a toujours pas réagi à cette tentative de déstabilisation.