Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, a évoqué la crise au Moyen-orient et a indiqué qu’Israël devrait « cesser de tuer des gens » et accepter les termes d’un cessez-le-feu avec le Liban. Une trêve négociée par les États-Unis et la France.
Alors qu’on attend la décision du gouvernement israélien mardi sur un accord de paix avec le groupe militant et parti politique libanais Hezbollah, l’Union européenne estime qu’Israël devrait signer cette trêve et mettre fin aux meurtres sous couvert de la guerre qu’il commet au Liban.
S’exprimant en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 près de Rome, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a déclaré que l’accord proposé par la France et les États-Unis « donne à Israël tous les engagements de sécurité qu’ils demandaient » et a exhorté les dirigeants israéliens à l’accepter sans délai.
« Espérons qu’aujourd’hui, le gouvernement de Netanyahou approuvera l’accord de cessez-le-feu », a déclaré Borrell. « Plus d’excuses. Plus de demandes supplémentaires. Arrêtez ces combats. Arrêtez de tuer des gens. »
Ceci intervient après que, lundi, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain John Kirby a déclaré qu’Israël était « proche » d’un accord avec le groupe militant et parti politique libanais Hezbollah mais « n’y est pas encore ». Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a également indiqué mardi matin, que le gouvernement se prononcerait le même jour, sur l’accord.
Le Hezbollah et Israël échangent des tirs de roquettes presque quotidiennement depuis l’attaque du groupe militant palestinien Hamas contre le sud d’Israël le 7 octobre dernier. Ces tensions ont dégénéré en guerre totale en septembre, lorsqu’Israël a lancé une invasion terrestre du sud du Liban dans le but déclaré de paralyser les infrastructures du groupe soutenu par l’Iran le long de la frontière et de permettre aux résidents israéliens déplacés par les frappes de missiles de rentrer chez eux.
Le cessez-le-feu proposé ne mettra pas fin à l’invasion séparée de Gaza par Israël, où l’armée israélienne a poursuivi ses efforts pour éradiquer le Hamas, laissant l’enclave côtière en ruines et tuant plus de 40 000 personnes.