Alors que les dirigeants de 13 pays se sont réunis à Alger, la capitale algérienne, pour le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), le Sénégal annonce officiellement son entrée dans ce cercle en tant que membre observateur du Forum.
Dans une déclaration vendredi, le ministère sénégalais du Pétrole et des énergies a fait savoir que le Sénégal est est devenu officiellement un membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF). « L’adhésion du Sénégal en tant que membre observateur au GECF sera un catalyseur pour l’utilisation judicieuse de notre gaz naturel dans la réalisation de nos objectifs de développement, notamment à travers la stratégie Gas to Power », indique le ministère dans un communiqué.
« Cette stratégie qui vise à utiliser le gaz pour la production d’électricité, contribuera à l’accès universel à l’électricité d’ici 2026 et à la réduction des coûts de production, favorisant ainsi l’industrialisation de notre pays », explique le document qui ajoute qu’ »en devenant membre observateur du GECF, le Sénégal franchit une nouvelle étape vers une exploitation responsable de ses ressources naturelles au profit des populations ».
Avec l’intégration du Sénégal au sein du GECF, cela porte à 20, le nombre des Etats membres de ce forum fondé en 2001, dont 12 pays membres et huit pays membres observateurs. Selon un rapport cité par Sputnik, les membres du GECF représentent 70% des réserves mondiales prouvées de gaz et 51% des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL).
Dans le même communiqué, le ministre sénégalais du Pétrole, Antoine Félix Diome, qui a été cité dans le document, a souligné « l’importance pour le Sénégal de tirer profit de l’expérience des autres pays membres du GECF en matière de production, de gestion des ressources gazières et de formation dans un secteur vital pour (le) développement ».Selon Sputnik, de vastes gisements de pétrole et de gaz ont été découverts dans l’Atlantique ces dernières années. Les réserves des blocs de Rufisque et de Sangomar (ouest du Sénégal) sont évaluées notamment à plus d’un milliard de barils de pétrole. Le gisement de gaz naturel Grand tortue/Ahmeyim (GTA), à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, est aussi prometteur avec des réserves estimées à 900 milliards de mètres cubes.