Depuis un peu plus de deux semaine les autorités sud africaines ont saisi les avoirs personnels d’Ismail Omar Guelleh et de sa famille en dépôt dans différentes institutions bancaires du pays.
Le montant de ces avoir correspond à l’astronomique et inimaginable somme de 412.000.000.000 de francs djiboutiens (quatre cent douze milliards de francs djiboutiens) soit 2.315.000.000 de dollars américains (deux milliards trois cent quinze millions de dollars américains).
Le gouvernement sud africain, sous couvert du sommet du BRICS, avait convoqué IOG pour en réalité lui demander de s’expliquer sur l’origine de ces fonds faramineux.
Pour essayer de se justifier et en vue de débloquer cet argent, IOG a fait appel à trois grands avocats, un français, un sud africain et un éminent avocat indien d’Afrique du Sud de nationalité canadienne.
Malheureusement, malgré leur réputation et la coquette somme 800.000 dollars américains (huit cent mille dollar américains) qu’ils ont englouti en si peu de temps, ces avocats ne lui ont été d’aucune utilité puisque les autorités sud africaines ont rejeté leur requête et maintenu la saisie.
Ce qui a poussé IOG, à insulter les avocats en question sous le coup de la rage, comme à son habitude.
D’après les informations obtenues, il semble que les autorités sud africaines ont agi à la demande des gouvernements américains et britanniques dans le cadre de la condamnation de Djibouti par le tribunal du district de Columbia (Etats-Unis) à verser le montant de 486.000.000 de dollars américains issue du procès intenté par DPWORLD contre le régime d’IOG.
Ce dernier n’ayant pas voulu s’acquitter de cette somme malgré plusieurs rappels, les américains et les britanniques ont décidé de saisir les avoirs personnels d’IOG, de sa famille et de tous leurs affidés.
Le même tribunal du district de Columbia a également écrit aux autorités françaises et suisses pour
leur demander de bloquer les comptes bancaires d’IOG et de ses proches.
S’appuyant sur cette requête, les autorités suisses ont d’ors et déjà écrit au régime d’IOG pour le mettre en demeure de payer rapidement le montant en question, faute de quoi tous leurs avoirs personnels seraient gelés.
Le plus ironique dans cette affaire est le fait qu’au cours des 24 années de régne, IOG et sa famille n’ont absolument fait aucune différence entre leurs biens personnels et celui de l’Etat djiboutien, et aujourd’hui ceux qui les poursuivent s’en prennent à leur avoirs personnels au nom de l’Etat djiboutien. Ce qui est un juste retour de bâton.
Mais en vérité, cette saisie de biens qui intervient en ce moment précis, sous le prétexte du procès de DPWORLD, cache une réalité beaucoup plus cruelle : c’est vraiment la fin du régime d’IOG et des mamassanes !
Au plan du soutien militaire également les choses se compliquent terriblement avec d’une part, le terrible revers militaire subi par le gouvernement somalilandais à Gooja Cadde le vendredi 25 août 2023 contre les Darood de Lascanood, avec plus de 1.000 soldats somalilandais morts et la capture de plusieurs prisonniers dont des militaires issas en provenance de Djibouti.
Depuis cette déroute, le gouvernement somalilandais ne pense qu’à une seule chose : intensifier la guerre contre les Darood par une large mobilisation.