La Cour d’appel d’Abidjan a confirmé, lundi, les condamnations prononcées en première instance contre l’opposant ivoirien Guillaume Soro (en exil en France) et 9 de ses 11 coaccusés, poursuivis notamment pour “complot” et “tentative d’atteinte à l’autorité de l’Etat”.
La Cour a également décidé d’acquitter deux de ses coaccusés (Félicien Sékongo et Alain Lobognon) et de dissoudre Générations et peuples solidaires (GPS), formation politique dirigée par Guillaume Soro.
Guillaume Soro avait été condamné à la perpétuité le 23 juin 2021, alors que 11 autres prévenus écopaient de peines allant jusqu’à 20 ans de réclusion.
L’opposant ivoirien, qui était Premier ministre de 2005 à 2012, ensuite président de l’Assemblée nationale de 2012 à 2019, est jugé pour des faits qui remontent à 2007 et à 2019.
Le Parquet lui reprochait d’abord des détournement de deniers publics lorsqu’il était Premier ministre en 2007. Il a été accusé ensuite de tentative d’atteinte à l’autorité de l’État et à l’intégrité du territoire national, en 2019, alors qu’il venait juste d’annoncer sa candidature à la présidentielle de 2020.
Son avion a été empêché d’atterrir à Abidjan en décembre 2019 et un mandat d’arrêt international a été émis contre lui.
Suite au verdict de ce lundi, Guillaume Soro et ses coaccusés pourraient saisir la Cour de cassation. Ils disposent d’un délai de 15 jours.
Anadolu Agency