Umaro Sissoco Embaló, le créateur inénarrable de la mort-née « forceanti-putschdelaCedeao », qui va à Paris le 26 janvier 2023, cette fois pour parler avec Macron d’une « force militaire anti-djihadiste au Sahel », alors que la France est le principal sponsor des terroristes et le plus grand facteur de déstabilisation du Sahel, – ce qui explique d’ailleurs que la présence des opérations militaires Sabre, Serval, puis Barkhane, n’aient pas endigué, mais plutôt favorisé l’expansion terroriste dans la région -, montre à quel point Embaló n’est pas à la hauteur des enjeux du moment, ni préoccupé par le bien-être des populations africaines.
Il y a des gens, quand ils se rendent à l’Élysée ou quand les présidents français viennent chez eux, notre cœur ne bat pas car on sait que Paris n’obtiendra rien de significatif. Embaló, (comme d’ailleurs William Ruto du Kenya, à surveiller de très près), par contre, est tout à fait capable d’aller proposer à Macron d’utiliser la Guinée-Bissau comme base de repli pour ses soldats/mercenaires, chassés de partout dans leur ex pré-carré colonial, et qui errent en Afrique comme des sans domicile fixe, au lieu de rentrer chez eux en France ou d’aller combattre en Ukraine, où Zelensky a besoin d’eux.
À quel moment les chefs d’État de la zone vont-ils comprendre que Macron et la France n’ont absolument pas besoin d’être consultés, ou informés de ce qui se passe au sein de la CEDEAO ? À quel moment la reconnaissance de leurs peuples vaudra-t-elle plus à leurs yeux que la reconnaissance volatile et intéressée de la France ?
Le cœur de mon combat, depuis des décennies, est la conquête de notre souveraineté à travers le démantèlement des forces et opérations extérieurs françaises en Afrique, la suppression du franc CFA, la fin de l’hégémonie diplomatique de la France sur l’Afrique à l’ONU et la réappropriation de notre Histoire.
Dès 2021, j’ai prédit le départ accéléré des forces armées françaises du Centrafrique, du Mali et du Burkina, et j’ai naturellement eu raison. En attendant que la même destinée leur arrive au Niger, au Tchad, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon, je réitère fortement ma suggestion au colonel Assimi Goita et au capitaine Ibrahim Traoré : Que le Mali et le Burkina sortent de cette organisation de pitres nuisibles qu’est la CEDEAO, et fondent – pourquoi pas avec la République centrafricaine – , une nouvelle communauté basée sur la dignité, l’estime de soi, la prospérité, le respect et la souveraineté des peuples et des États africains.
Reseau International