Al-Qaïda a revendiqué deux attaques qui ont tué au moins deux pompiers et trois civils lundi près de Bamako, dans un communiqué authentifié par l’ONG américaine SITE, spécialisée dans le suivi des groupes radicaux, consulté mercredi par l’AFP.
Les djihadistes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM, JNIM en arabe), affiliés à Al-Qaïda, “revendiquent deux attaques simultanées contre un poste des sapeurs-pompiers et une unité de protection de l’environnement et de la forêt situés tous deux près de la capitale malienne Bamako”, selon ce communiqué.
Les attaques ont visé les localités de Markacoungo et Kassela, toutes deux sur l’axe Bamako-Ségou, dans le sud-est du Mali, une zone où elles sont relativement rares.
Al-Qaïda ne donne pas de bilan de ces attaques. Le ministère malien de la Sécurité et de la Protection civile avait assuré mardi que celle de Markacoungo avait tué deux pompiers et trois civils.
Le Mali, pays sahélien combat depuis une décennie une insurrection djihadiste qui s’est étendue aux Niger et Burkina Faso voisins.
La junte au pouvoir depuis 2020 a fait venir des Russes qu’elle présente comme des instructeurs militaires venus aider à combattre les djihadistes.
Les Occidentaux décrivent lesdits instructeurs militaires comme des mercenaires du groupe paramilitaire Wagner, proche du Kremlin.
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