Des hommes armés ont assiégé dimanche 10 juillet la ville de Barsalogho, 45 kilomètres au nord de Kaya, obligeant l’armée à battre en retraite.
Mais l’arrivée de l’aviation et du renfort à permis de repousser les assaillants. Cinq civils dont un enfant tués, des soldats blessés et un important de lot de matériels emportés ou détruits par les assaillants. Lundi, les assaillants sont revenus sur place avant d’être une seconde fois repoussée. Cette attaque dans la commune très stratégique de Barsalogho inquiète les populations de la région, surtout celles de Kaya.
Selon des témoins, ces hommes armés qui ont fait irruption une deuxième fois à Barsalogho avaient des appareils de musique sur leurs motocyclettes. « C’est avec ce matériel qu’ils font leur prêche certainement », fait savoir notre source.
Les assaillants ont encerclé la commune et ont commencé à tirer. Mais l’arrivée des forces défense et sécurité en renfort a permis de les repousser. Tout le monde cherche à regagner la ville de Kaya à une quarantaine de kilomètres selon notre source.
Si Barsalogho cède, les derniers villages environnants vont forcément se vider. Ces villages ne peuvent pas faire de la résistance. « La peur règne à Barsalogho et la ville de Kaya est menacée suite à cette nouvelle attaque » soutient un habitant de la région. Selon une source sécuritaire, toutes les localités sont menacées.
« Kaya est sans doute dans l’œil du cyclone. Tout le nord de cette ville est constitué de la brousse et les mouvements de terrain rendent difficile son contrôle et sa défense » confie ce spécialiste. Il explique que même si ces groupes armés sont capables de créer des troubles, il leur sera très difficile de prendre durablement une grande ville.
SUNU Afrik