Historiquement, le Congrès national Africain, au pouvoir depuis la fin de l’apartheid 1994, soutient la cause palestinienne. En milieu de semaine, le gouvernement a condamné les attaques israéliennes contre les fidèles palestiniens dans la mosquée al-Aqsa et a réaffirmé son soutien pour une solution à deux États. Avec l’aggravation du conflit, c’est au tour des différents partis politiques sud-africains de réagir.
Les mots de Nelson Mandela ont encore été récités cette semaine : « Notre liberté est incomplète sans celle du peuple palestinien ». Cette fois-ci par son petit-fils, le député de l’ANC Chief Mandla Mandela lors d’une manifestation de soutien aux Palestiniens au Cap.
Il demande à son gouvernement de fermer l’ambassade sud-africaine à Tel Aviv et de couper tout lien diplomatique avec Israël. « On doit la fermer complètement et s’assurer d’avoir une seule ambassade à Ramallah en Palestine. »
Une position partagée par le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF). Ces appels à l’action ne sont pas partagés par l’Alliance Démocratique (DA), premier parti d’opposition dont Darren Bergman est député.
« Le mieux que l’on puisse faire en Afrique du Sud, c’est d’appeler à la paix. Notre gouvernement a déjà pris position et je ne pense que ça soit utile pour améliorer la situation. Notre condamnation doit porter sur les deux camps. »
Dans un communiqué, la Fondation Desmond Tutu a appelé à mettre fin à des décennies de soutien au régime israélien de l’apartheid.
Source: Rfi