La présidence algérienne a réagi au décès du chef d’Aqmi, Abdelmalek Droukdal, tué dans une opération des forces françaises, dans le centre du Mali. Dans un communiqué, Alger a indiqué que sa mort relève de la lutte anti-djihadiste.
C’est une réaction attendue depuis la mort d’Abdelmalek Droukdal, chef d’Aqmi et citoyen algérien. Selon la présidence algérienne, le décès de ce terroriste de renom relève de la lutte antiterroriste, qui est de la responsabilité de la communauté internationale.
« L’Etat algérien dans le passé et aujourd’hui considère que le terrorisme a une dimension internationale et la lutte antiterroriste est de la responsabilité de la communauté internationale« , a déclaré le porte-parole de la présidence, Mohand Oussaid Belaid, lors d’une conférence de presse. « C’est dans ce cadre que s’inscrit cette élimination« , a ajouté le porte-parole, interrogé sur la mort du vétéran du terroriste algérien et africain, sans toutefois le mentionner nommément.
En effet, il s’agit donc de la première réaction officielle d’Alger, après l’annonce de la mort d’Abdelmalek Droukdal, par la ministre française des Armées, Florence Parly.
Cerveau du terrorisme en Afrique du nord et au Sahel
Abdelmalek Droukdal, membre du comité directeur d’Al-Qaida, commandait l’ensemble des groupes qaïdistes d’Afrique du nord et de la bande sahélienne, dont le JNIM, l’un des principaux groupes terroristes actifs au Sahel. Son décès va certainement porter un coup à l’organisation terroriste qui sème la terreur dans dans le sahel, notamment.
Source: Benin Web TV