Le parti au pouvoir au Togo, l’Union pour la République (UNIR), a remporté les élections au Sénat (la chambre haute du Parlement), en obtenant 34 sièges sur 41. C’est ce que rapporte le journal Togo Presse, qui se réfère à la conférence de presse de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Les élections sénatoriales du samedi 15 février sont les premières de l’histoire. Au total, 89 candidats se sont présentés. Plus de 1 700 conseillers régionaux et municipaux étaient éligibles, et le taux de participation a dépassé les 90 %.
Outre les 34 sièges d’UNIR, sept sièges du corps législatif ont été partagés par six partis d’opposition. Vingt autres sénateurs seront nommés par le président du Conseil des ministres togolais. Selon le journal Jeune Afrique, les principaux partis d’opposition, dont l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et les Forces démocratiques pour la République (FDR), ont boycotté les élections.
Les élections sénatoriales ont été programmées à la suite de la réforme constitutionnelle du pays, en avril 2024. En vertu des changements apportés à la loi fondamentale de l’État, le Togo est devenu une république parlementaire, dont le chef de facto est le chef de la faction dominante, en collaboration avec le président élu par les députés. L’élection présidentielle devrait avoir lieu en 2025.
En mai 2024, le pays a organisé des élections pour la chambre basse du Parlement, au cours desquelles l’UNIR a remporté 108 sièges sur 113.