Rosatom a présenté un projet d’extraction écologique d’uranium en Namibie

Rosatom a présenté un projet d’extraction écologique d’uranium en Namibie

Les représentants de Rosatom ont participé à la IIe Conférence sur la science et les technologies nucléaires en Namibie, où ils ont présenté le projet d’exploitation minière d’uranium « Wings ».

Headspring Investments qui fait partie du groupe Uranium One et met en œuvre un projet d’extraction d’uranium en Namibie a déclaré que l’organisation était fière d’utiliser des technologies de pointe dans l’exploitation du gisement d’uranium.

« La méthode que nous utilisons est l’une des technologies minières les plus propres et les plus sûres au monde. Cette approche reflète notre engagement non seulement à fournir des solutions énergétiques, mais aussi à préserver la nature unique de Namibie pour les générations futures », a souligné Kirill Egorov-Kirillov, directeur exécutif de Headspring Investments.

L’importance de l’exploitation de l’uranium pour le développement économique de l’Afrique a été soulignée lors de la conférence. Selon Tom Alweendo, ministre namibien des Mines et de l’Énergie, la contribution du secteur minier au PIB du pays est passée à 14,4 % en 2023 contre 11,9 % en 2022. Tandis que les achats auprès des fournisseurs locaux ont dépassé 21 milliards de dollars namibiens.

Ryan Collier, directeur général du centre régional de Rosatom pour l’Afrique centrale et australe, a déclaré que l’énergie nucléaire pouvait constituer une base solide pour le système énergétique des pays africains. Un certain nombre de solutions ont déjà été développées pour atteindre cet objectif, notamment la construction de petites et grandes centrales nucléaires, qui sont rapides à construire et constituent une solution idéale pour les zones difficiles d’accès ou les régions dont la consommation d’électricité est relativement faible.

Headspring Investments utilise une méthode de lixiviation in situ qui permet d’extraire le minerai de formations qui pourraient ne pas être accessibles par les méthodes d’exploitation minière conventionnelles. La Namibie a d’ailleurs déjà déclaré que l’uranium était l’un des six minéraux « stratégiquement importants ».