L’Algérie ne compte plus faire acte de candidature pour adhérer au Brics après le rejet de sa récente candidature. Alger prend définitivement ses distances avec le bloc constitué par la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud.
Face à la presse nationale, le 5 octobre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé que l’Algérie renonçait définitivement à son adhésion au groupe économique des BRICS. Une décision marque la fin d’un processus entamé il y a plusieurs années. Pour le président Tebboune, pas question pour l’Algérie d’intégrer un groupe où elle n’était pas désirée.
« Nous voulions adhérer pour des raisons bien définies, mais quand nous avons vu la tournure que prenait cette organisation, notre volonté a changé« , a-t-il déclaré. En 2023, la candidature algérienne à l’adhésion aux BRICS n’avait pas été retenue. Un refus qui avait provoqué l’ire des autorités algériennes.
En renonçant à son adhésion aux BRICS, l’Algérie tourne une page importante de sa politique étrangère et économique. Le pays mise désormais sur une stratégie de développement interne et sur la diversification de son économie pour assurer une croissance durable et inclusive.
