En 2025, les Camerounais seront aux urnes pour élire leur nouveau président. À quelques mois de ce scrutin, le chef des droits de l’homme de l’ONU a appelé à un scrutin ouvert et inculsif.
En visite au Cameroun, le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk a lancé un appel aux autorités camerounaises. Alors que le pays s’apprête à se rendre aux urnes en 2025, l’émissaire onusien plaide pour une élection présidentielle inclusive et ouverte.
Pour Volker Türk, ce scrutin constitue « une occasion clé pour renforcer l’inclusion politique et faciliter la participation de toutes les composantes de la société, notamment les jeunes, les femmes, les populations des zones touchées par des conflits, les personnes déplacées internes et les personnes vivant avec un handicap ». « Et ce, afin de garantir la libre expression des opinions politiques de tous et de toutes », a-t-il lancé.
En effet, il assure que ce processus électoral sera également l’occasion de s’assurer que l’espace civique est protégé pour permettre des discussions et des débats vigoureux sur les moyens de relever les défis ensemble.
Au sein de la classe politique, l’opposition et la société civile ne cessent d’appeler à la tenue d’une élection libre et transparente. Classé 2e en 2018, l’opposant Maurice Kamto, président du MRC est déclaré candidat à ce scrutin. Mais le président Paul Biya n’a pas encore décidé de son avenir politique malgré les appels incessants de ses soutiens à se présenter.
Actu Cameroun