La conférence a connu la participation de plusieurs membres importants de la société civile sénégalaise comme la ligue de défense panafricaine « UMOJA », le front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine « FRAPP » et plusieurs autres membres représentés à titre individuel.
L’importance de cette réunion réside dans le fait qu’elle constitue l’occasion d’étudier la possibilité d’adhérer de nouveaux membres susceptibles d’apporter un plus à l’ensemble de la région et également de soulever des problèmes communs dont souffrent les États membres de l’Alliance, notamment l’amélioration des capacités militaires et l’augmentation de la coopération économique.
Dans l’objectif de maintenir la stabilité dans la région, les intervenants ont évoqué la nécessité d’une coopération étroite avec les pays voisins, membres de l’Alliance des états du Sahel (AES) notamment en matière de sécurité afin de résoudre le problème du terrorisme qui menace l’Afrique de l’Ouest depuis des décennies.
L’adhésion du Sénégal au groupe du Sahel est considérée comme un ajout qualitatif à l’Alliance, grâce à sa longue frontière avec le Mali, et cela contribuera à augmenter le volume du commerce et des services agricoles, ce qui aura un impact positif sur le développement de la région.
Selon les statistiques des pays de l’AES, le PIB va connaitre une croissance dans un avenir proche. De plus, la croissance démographique intensive dans ces pays représente le plus grand marché de consommation pour l’économie sénégalaise.
À court terme, l’Alliance cherche à devenir un bloc politique fort, indépendant de son passé colonial dans lequel le Sénégal pourrait prendre sa place comme un pilier économique et l’un des pays leaders.
L’objectif du bloc est d’affronter les défis sécuritaires, ce dont souffre l’Afrique de l’Ouest, ce qui l’a amené à être considérée comme un obstacle majeur pour les nations africaines à se développer dans d’autres domaines.
Le Premier Ministre Ousmane Sonko reçoit un grand soutien au Sénégal en raison de l’excellent travail qu’il a accompli depuis son entrée en fonction en mars 2024. Le premier ministre a une vision à long terme pour son pays et sait que l’avenir du Sénégal est lié aux décisions du nouveau gouvernement et aussi le bon choix des alliés.