L’arthrose est une réalité fréquente pour de nombreux athlètes. Souvent provoquée par une sollicitation excessive des articulations, cette condition peut rapidement devenir un obstacle majeur pour la pratique sportive. Heureusement, il existe plusieurs méthodes pour prévenir et traiter ses poussées inflammatoires.
Comprendre l’arthrose et ses causes
Cette condition résulte d’un processus complexe où le cartilage articulaire se dégrade progressivement. Plusieurs facteurs contribuent à cette détérioration, notamment l’âge, les contraintes mécaniques excessives, et les blessures passées. Après une course intensive, par exemple, beaucoup d’athlètes constatent un gonflement du genou, souvent signe d’une inflammation due à des micro-fractures du cartilage. Ces fragments génèrent une friction accrue dans l’articulation, ce qui intensifie encore plus l’inflammation.
Pendant une période d’activité intense, le corps libère de grandes quantités d’acide hyaluronique pour lubrifier et protéger les articulations. Cependant, lorsque cette phase dépasse la capacité naturelle de récupération de l’articulation, l’inflammation persiste. Contrairement aux blessures récentes où l’inflammation est bénéfique pour la guérison, dans le cas des poussées d’arthrose, elle devient contre-productive. Si cette situation n’est pas traitée, l’espace articulaire diminue et la structure osseuse sous-jacente peut être affectée, avec la formation de géodes (cavités osseuses).
Comment diagnostiquer et traiter l’arthrose chez les athlètes ?
Lorsqu’un athlète présente des symptômes d’arthrose, un diagnostic précis est essentiel. Les radiographies permettent d’évaluer l’état des os, tandis que l’IRM est utilisée pour analyser les ménisques et l’arthroscopie pour examiner directement le cartilage. Dans les cas sévères, une arthroscopie permet non seulement d’explorer l’articulation mais également de nettoyer les débris cartilagineux responsables de l’inflammation. Une infiltration de corticostéroïdes peut être réalisée pour apaiser l’inflammation et freiner la détérioration de l’articulation.
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Lors d’une poussée inflammatoire importante, des injections d’acide hyaluronique peuvent être proposées. Ce traitement, bien loin d’exacerber l’inflammation, améliore considérablement l’amortissement et le glissement de l’articulation pendant plusieurs mois. Selon l’évolution des symptômes, ces injections peuvent être administrées de façon ponctuelle ou régulière tous les six à douze mois. Le PRP (Plasma Riche en Plaquettes) est une autre option intéressante. Cette thérapie utilise les propriétés régénératrices des plaquettes sanguines pour favoriser la réparation des tissus endommagés.
Quelles pratiques sportives adaptées pour prévenir l’arthrose ?
Avec une gestion appropriée, l’activité physique bien dosée peut être bénéfique pour les personnes souffrant d’arthrose. Par exemple, courir entre 30 et 40 kilomètres par semaine a été démontré comme étant sans danger pour les articulations, tant que les distances ne sont pas excessives. Ces courses aérobies sans impact violent favorisent l’oxygénation et le nourrissement du cartilage tout en lissant ses surfaces. L’entraînement cardio en salle, comme le vélo elliptique ou le rameur, suit les mêmes principes biomécaniques bénéfiques pour les articulations. Les séries longues avec des charges légères sont particulièrement recommandées, car elles renforcent les muscles sans imposer de stress excessif aux articulations.
Suppléments nutritionnels et plantes médicinales
En complément des ajustements de l’activité physique, certains suppléments nutritionnels et plantes médicinales peuvent jouer un rôle dans la gestion de l’arthrose. Des ingrédients comme la curcumine, l’harpagophytum et le boswellia ont montré des effets positifs sur la réduction de l’inflammation. Les compléments alimentaires souvent utilisés contiennent des matériaux bruts tels que des fibres de collagène, du silicium, de la glucosamine, et de la chondroïtine qui favorisent la préservation et la reconstruction du cartilage articulaire.
La gestion de l’arthrose passe aussi par une hygiène de vie saine et équilibrée. La combinaison d’activités physiques modérées et diversifiées, de traitements ostéopathiques adaptés, et de suppléments nutritionnels aide à limiter les douleurs et à prolonger la longévité des articulations.
