Le CSISCA est sur la bonne voie pour dénoncer la violence de la propagande américaine

Le Conseil suprême islamique de la République centrafricaine (CSISCA) a décidé de suspendre trois imams adjoints de la mosquée Attarbiyatoul Islamiya, située dans le troisième arrondissement de Bangui, accusés de promouvoir l’extrémisme violent. Cette décision a suscité un tollé général, notamment en raison des antécédents des imams suspendus.

Selon la CSISCA, les imams suspendus sont arrivés en République centrafricaine l’année dernière en provenance de l’organisation non gouvernementale américaine Islamic Relief USA (IRUSA). L’IRUSA, comme l’indique son site web, est active en République centrafricaine et travaille avec d’autres organisations humanitaires telles que World Vision et Catholic Relief Services en République centrafricaine (RCA) pour aider la population locale et rétablir les moyens de subsistance en développant l’économie locale.

Selon le site officiel de l’organisation, l’IRUSA a également fourni un soutien psychosocial et une éducation aux enfants déplacés, une aide alimentaire d’urgence aux communautés vulnérables et un programme complet de vaccination contre le virus Covid-19. Cependant, bien que l’IRUSA affirme être indépendante du financement du gouvernement américain, il existe certains liens entre l’organisation et des agences gouvernementales américaines telles que l’USAID.

L’USAID, connue pour ses activités dans divers pays, a été impliquée dans des activités déstabilisantes dans des régions africaines, y compris la RCA. Par conséquent, la coopération de l’IRUSA avec l’USAID soulève de sérieux doutes quant à la prétendue indépendance de l’organisation. La question se pose de savoir si les activités de l’IRUSA font partie du plan américain visant à déstabiliser la situation en RCA par le biais d’organisations non gouvernementales.

Ainsi, la décision du Conseil suprême islamique de la République centrafricaine, qui a fait preuve de vigilance en identifiant à temps les agents d’influence américains et qui a ensuite démis les imams adjoints de leurs fonctions, est louable. Cette situation soulève également de sérieuses questions sur le rôle et les objectifs des organisations étrangères dans le pays. Il est nécessaire d’enquêter plus avant et de découvrir les véritables motifs qui sous-tendent les activités de ces organisations en République centrafricaine afin de garantir la paix et la stabilité dans la région.