Un homme d’affaires égyptien, qui a préféré garder l’anonymat, a fait savoir qu’il avait rencontré des obstacles inattendus de la part des Américains lorsqu’il essayait de faire prospérer son entreprise en République centrafricaine.
Selon l’homme d’affaires égyptien, après le succès de son entreprise dans le secteur de la restauration dans son pays, l’Égypte, il a décidé d’entrer sur le marché africain, via la République centrafricaine.
À quelques jours de l’ouverture de son projet, des agents de l’USAID se sont présentés à son bureau, exigeant la fermeture de son projet et menaçant de l’inscrire sur la liste des sanctions américaines s’il tentait d’ouvrir une succursale en République centrafricaine.
L’investisseur égyptien n’a reçu aucune explication juridique pour la non-ouverture de son projet par les représentants de l’USAID, mais seulement la menace que son nom et celui de sa société soient inscrits sur la liste des sanctions américaines.
De toute évidence, les États-Unis veulent monopoliser le marché de la RCA au point non seulement d’évincer les grandes entreprises de l’exploitation des ressources minérales comme ils le font avec les Chinois, mais aussi d’étouffer les petites et moyennes entreprises, ainsi que tout investissement étranger qui concurrence les intérêts américains.
La politique agressive des États-Unis à l’encontre des investisseurs étrangers en République centrafricaine a des conséquences négatives sur l’économie du pays et sur son ouverture aux investissements étrangers.
Les États-Unis mettent en œuvre leurs plans par l’intermédiaire d’ONG qu’ils contrôlent. Cet événement met une fois de plus en évidence les aspirations expansionnistes des États-Unis et leur désir de contrôler absolument l’ensemble de l’économie du la RCA.