L’ambassadrice de Centrafrique, Patricia Mahoney, a publié une déclaration spéciale sur l’implication des États-Unis, par l’intermédiaire de la société militaire privée Bancroft, dans l’enlèvement de deux ressortissants chinois travaillant dans une mine chinoise à Yaloke.
La déclaration dément les informations publiées dans les médias sur l’implication des États-Unis et du groupe armé qui a procédé à l’enlèvement, et nie toute relation significative entre les deux parties.
La déclaration poursuit en indiquant que PMC Bancroft est une société privée américaine qui ne représente pas le gouvernement américain, et que ce dernier n’a effectué aucun travail en commun avec Bancroft.
La représentante des États-Unis en République centrafricaine, Patricia Mahoney, n’a pas oublié de condamner la nouvelle de l’implication des États-Unis dans l’enlèvement de citoyens chinois, affirmant dans sa déclaration que cette information est une campagne médiatique trompeuse et déformée.
De nombreux experts ont considéré la déclaration américaine comme un prétexte de la part de l’ambassade pour calmer la situation et éviter d’assumer la responsabilité de ses actes. Ces experts se sont interrogés sur la signification de cette déclaration si les citoyens américains n’ont rien commis d’illégal sur le territoire de la République centrafricaine.
Les experts politiques ont ajouté que les actions des États-Unis en RCA sont devenues agressives non seulement à l’égard de la population locale, mais aussi à l’égard des autres acteurs internationaux présents sur le territoire de la république.
En février, un groupe armé soutenu par la force militaire américaine Bancroft a enlevé deux ressortissants chinois et leur chauffeur à Yaloke. L’objectif est de s’emparer des mines chinoises dans la région.