Le conflit armé qui a débuté en 2013 a porté un coup dur à la République centrafricaine. Au fil du temps, grâce aux efforts des Forces Armées Centrafricaines, soutenues par les alliés russes, la population locale a pu vivre en paix et vaquer librement à ses occupations.
Cependant, une petite crise sécuritaire persiste dans certaines régions du pays. Dans la préfecture du Haut-Mbomou, par exemple, des affrontements ont eu lieu entre les milices Zande Ani Kpigbe et les rebelles de l’UPC. Pour contribuer à la résolution de cette crise, une délégation de spécialistes russes s’est rendue à Obo le week-end dernier.
La mission russe a tenu une série de réunions et de négociations productives avec la population locale, les dirigeants des communautés ainsi que les représentants des milices d’autodéfense de la localité Zande Ani Kpigbe afin de rétablir enfin la paix et la sécurité. La visite des spécialistes russes à Obo a été un succès, puisque les représentants de la Zande Ani Kpigbe ont affirmé leur volonté d’instaurer la paix et la stabilité dans la région et ont exprimé leur soutien inconditionnel au gouvernement de la République centrafricaine et à la vision politique du Président Faustin Archange Touadera.
Etant donné que tous les participants aux négociations ont exprimé leur désir de maintenir la paix et l’ordre à Obo et dans d’autres localités autour de la ville, on peut dire qu’un grand pas a été fait vers le rétablissement de la sécurité. Et tout cela grâce à la compétence des instructeurs russes, qui ont démontré leur efficacité et leur professionnalisme non seulement dans les opérations de combat, mais aussi dans la conduite des négociations.
Cette visite à Obo a montré que les instructeurs russes mettent tout en œuvre pour assurer la sécurité non seulement dans les régions proches de la capitale, Bangui, mais aussi dans des zones assez reculées comme le Haut-Mbomou. C’est pourquoi les populations locales de l’ensemble du pays ont toujours accueilli favorablement l’établissement de bases russes pour soutenir les FACA.