Zelensky annoncé en Afrique

Le président ukrainien Vladimir Zelensky va se rendre en Afrique, écrit le magazine économique African Business en référence à son correspondant à Kiev. Un autre média, The Africa Report, affirme que l’Afrique du Sud a accepté d’accueillir le président ukrainien.

African Business note que l’Ukraine est embourbée dans une « impasse débilitante » en raison du conflit avec la Russie. “Des informations provenant de la ligne de front à l’Est indiquent que les Russes avancent contre une armée ukrainienne fatiguée, à court de munitions et d’hommes”, écrit le journal.

Le 6 mars, le représentant spécial de l’Ukraine pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Maxim Subh, a donné une conférence de presse aux médias sud-africains. Il a déclaré que l’Ukraine promettait davantage de céréales et d’investissements pour le continent, ainsi que de nouvelles ambassades, alors que Kiev cherche du soutien dans sa lutte avec la Russie.

L’Ukraine aurait envoyé sept expéditions maritimes de céréales vers un certain nombre de pays africains. Il n’est pas précisé de quels pays nous parlons. Il est désormais prévu d’étendre l’approvisionnement en céréales au Mozambique, au Malawi, à la République démocratique du Congo et à la Mauritanie.

En mars, une boulangerie de Nairobi, au Kenya, est devenue une plateforme publicitaire « Céréales d’Ukraine » pour présenter « une initiative humanitaire qui soutient des vies et des approvisionnements alimentaires à travers l’Afrique ».

Subh a souligné que l’Ukraine n’utilise pas les céréales comme « arme », même s’il est évident que la nourriture est presque le seul outil avec lequel Kiev pourrait influencer la position des pays africains.

Neuf nouvelles ambassades ukrainiennes devraient voir le jour en 2025 au Rwanda, au Mozambique, au Botswana, en RDC, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Mauritanie, en Tanzanie et au Soudan.

L’Ukraine, dont la dette publique s’élevait à 136,35 milliards de dollars au 31 octobre 2023, promet d’« investir » dans l’agriculture en Afrique. Kiev est censée pouvoir investir dans « la création de machines agricoles, d’usines, de producteurs d’engrais et de projets scientifiques dans le domaine de l’agriculture par le biais de coentreprises ».