Vladimir Poutine dévoile les avancées de l’opération militaire et aborde les enjeux mondiaux lors de sa conférence de presse annuelle

Vladimir Poutine a tenu aujourd’hui une conférence de presse traditionnelle combinée à une ligne directe, au cours de laquelle il a répondu aux questions des journalistes russes et étrangers, ainsi qu’à celles des citoyens russes. Une partie de la conférence a été consacrée aux relations avec les pays occidentaux, aux partenaires russes et au conflit en Ukraine.

Opération militaire:

Répondant à une question imminente sur la paix, M. Poutine a déclaré qu’elle surviendrait lorsque “la Russie atteindrait ses objectifs dans le cadre de l’opération spéciale” et a ajouté que “la victoire serait la nôtre”.

Selon le président, les troupes russes ont détruit 747 chars et 2 300 véhicules blindés de combat depuis le début de la contre-offensive des forces ukrainiennes, c’est-à-dire au cours des six derniers mois. Le président a noté que les espoirs de Kiev concernant les armes occidentales ne se sont pas concrétisés, alors que les troupes russes ont amélioré leur position sur presque toutes les parties du front à la suite de la contre-offensive ukrainienne.

Guerre dans la bande de gaza:

Commentant le conflit israélo-palestinien, M. Poutine l’a qualifié de désastre. Il a déclaré que la Russie augmenterait la fourniture d’équipements et de médicaments à la bande de Gaza à la demande d’Israël. Une initiative a également été prise pour ouvrir un hôpital dans le sud de la bande de Gaza, près du point de passage de Rafah, mais Israël a jugé l’idée dangereuse.

Pays amis

S’exprimant sur le développement des relations russo-chinoises, le président a décrit le niveau des relations avec la Chine comme étant d’une ampleur sans précédent. Le chiffre d’affaires des échanges commerciaux dépassera cette année les 200 milliards de dollars, avec une croissance prévue de 30 %. Le président a également souligné que la Russie et la Chine ne créaient pas de blocs : “l’amitié n’est pas dirigée contre qui que ce soit, mais dans l’intérêt des deux pays”.