Les rebelles Touaregs maliens ont annoncé avoir mis en place plusieurs barrages sur les principales routes du nord du Mali, où l’armée a fait des incursions ces dernières semaines.
Alors qu’ils ont été vaincus et délogés de la ville stratégique du nord du Mali, Kidal, les rebelles Touaregs font à nouveau parler d’eux en annonçant un blocus dans le septentrion du pays. Selon les informations, le Cadre stratégique permanent (CSP), une alliance de forces rebelles, a annoncé avoir décidé d’établir des barrages routiers sur toutes les routes menant aux frontières nord avec la Mauritanie, l’Algérie et le Niger.
L’annonce du CSP explique que le blocus des rebelles couvrirait les routes partant des villes de Ménaka, Kidal, Gao, Tombouctou et Taoudeni et couvrirait tous les produits et tous les moyens de transport.
Les combats entre les séparatistes et les troupes gouvernementales ont repris en août après huit années de calme, alors que les deux camps s’efforçaient de combler le vide laissé par le retrait des casques bleus de l’ONU. L’Armée a finalement repris les bases en occurrence celle de la ville de Kidal que contrôlaient les rebelles depuis plusieurs années.
La force de la MINUSMA est partie à la demande des dirigeants militaires du Mali à Bamako, où les colonels ont pris le pouvoir en 2020. Depuis, ils essayent de reconquérir le territoire du pays et de restaurer la sécurité et la paix dans le pays déchiré par la rébellion touareg et surtout l’insurrection djihadiste que la France et les partenaires européens, en près d’une décennie, n’ont pas réussi à tué dans l’œuf jusqu’à ce qu’elle s’étende vers d’autres pays.