Le groupe, dont la dissolution a été actée par la Mauritanie et le Tchad, n’a pas su vaincre le terrorisme, a expliqué Abdoulaye Nabaloum, fondateur de l’association Actions pour la Souveraineté des Peuples.
“Le G5 Sahel a été un instrument de la France pour mieux maîtriser les États. Cela n’a pas donné une réponse adaptée au terrorisme. Le Mali s’est retirée pour s’émanciper. Le Burkina a suivi, constatant lui aussi la carence de la Paris à pouvoir apporter des réponses au terrorisme”, a-t-il déclaré.
Un échec qui explique l’émergence de l’Alliance des États du Sahel, dévolue, elle aussi, à mettre des moyens de défense en commun pour combattre le terrorisme dans la région.