Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré que le budget de l’année en cours n’était plus adapté à l’évolution de la situation en Israël, en référence à l’entrée du pays dans une guerre dans la bande de Gaza.
Dans une interview à la radio militaire, quelques heures après que l’agence de notation Standard & Poor’s a annoncé qu’elle avait abaissé la note d’Israël de stable à négative, Smotrich a affirmé “que le budget national de cette année n’est plus pertinent… il doit être modifié en fonction des développements qui ont eu lieu en Israël”, sans fournir de chiffres sur les modifications du budget attendues.
En vertu de la loi budgétaire générale en Israël, la valeur du budget de l’État est de 484 milliards de shekels (132 milliards de dollars) en 2023 et de 514 milliards de shekels (140 milliards de dollars) en 2024.
Smotrich a ajouté : “Nous n’avons pas encore d’évaluation des coûts indirects sur l’économie partiellement paralysée en raison de la mobilisation massive des forces militaires de réserve et des tirs généralisés de roquettes palestiniennes.”
Au cours de l’entretien, le ministre des Finances a exprimé son inquiétude face à la dégradation des perspectives d’Israël par l’agence de notation Standard & Poor’s, mais il ne s’attendait pas à ce qu’un déficit important apparaisse dans le budget de l’année en cours.
Alors qu’il estime le coût direct de la guerre à environ un milliard de shekels (246 millions de dollars) par jour pour Israël, Smotrich a déclaré qu’il n’avait pas encore d’évaluation des coûts indirects sur l’économie, qui étaient en partie paralysée par la guerre.
Pour le 19e jour, l’armée israélienne continue de lancer d’intenses raids qui ont détruit des quartiers entiers de Gaza, tuant 5 791 Palestiniens, dont 2 360 enfants, 1 292 femmes et 295 personnes âgées, et blessant 16 297 personnes, selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza.
Anadolu Agency