Voici les domaines dans lesquelles le Burkina Faso et l’Iran ont signé huit accords

Le président de transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Photo : Présidence Faso
La première session de la commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et l’Iran a débouché sur la signature de huit accords de partenariat sur les 14 projets soumis par Ouagadougou à la partie iranienne.
À la clôture de la première commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la République islamique d’Iran, tenue du 2 au 5 octobre à Ouagadougou, huit accords de coopération ont été actés.
Ils ont été signés par la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur du Burkina Faso, Olivia Rouamba, et le ministre des Coopératives, du Travail et du Bien-être Social de la République Islamique d’Iran, Sayed Mortazavi.

Des accords marquant la relance de la coopération

Les accords concernent les domaines de la protection de l’environnement, des mines et de l’énergie, de l’urbanisme et de la construction, du travail et de la protection sociale, de l’enseignement supérieur, de l’industrie pharmaceutique, de la formation professionnelle, de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle.
Selon Olivia Rouamba, la signature marque la relance de la coopération entre le Burkina Faso et la République d’Iran. La ministre a assuré la délégation iranienne de l’engagement des autorités burkinabé à perpétuer cette relation.

“Il y a eu plusieurs tentatives certes, parce que la coopération entre nos deux pays ne date pas d’aujourd’hui, mais elle se trouvait dans une certaine latence et cette première commission mixte marque une relance et la ferme volonté des plus hautes autorités burkinabé et iraniennes de sceller la coopération et de l’assumer de façon pleine, avec souveraineté”, a-t-elle indiqué.

Un pays indépendant qui soutient des pays africains

Sayed Mortazavi a signalé pour sa part que la relance de cette coopération se faisait dans le but d’accompagner le Burkina Faso dans sa dynamique de développement en nouant des partenariats avec les États qu’il souhaitait.
“L’Iran, c’est un pays indépendant qui soutient des pays indépendants sur le continent africain comme le Burkina Faso. Et c’est très important pour aider cette grande nation. C’était la première coopération mixte et j’en suis sûr qu’on peut continuer nos études dans ces différents domaines”, a-t-il déclaré.
Au mois de septembre, l’Iran avait déjà annoncé être prêt à construire une raffinerie de pétrole au Burkina Faso et à exporter des services techniques et d’ingénierie vers ce pays.