Mali : La prise de Ber à l’origine de la recrudescence des attaques contre l’armée

Mali

Le colonel Souleymane Dembelé, responsable de la communication des Armées (Dirpa), a affirmé que la reprise de Ber, située dans la région de Tombouctou, par les forces armées maliennes le 11 août dernier, avait déclenché les attaques complexes contre les installations militaires. Cette ville était auparavant occupée depuis 2012 par la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA).

En réponse à une question posée par un correspondant d’Anadolu, le Colonel Souleymane Dembelé a expliqué lors d’une conférence de presse que la récente augmentation des attaques contre les positions de l’armée malienne était due à la prise de Ber, une localité située dans la région de Tombouctou au nord du Mali. Cette prise a eu lieu le 11 août dernier après le retrait de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA).

Depuis le mois d’août dernier, les Forces armées maliennes (FAMa) ont été la cible d’attaques complexes dans les régions du nord et du centre du pays. Ces attaques sont souvent revendiquées par le Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), qui regroupe initialement la Coordination des Mouvements de l’Azawad.

D’après Dembelé, Ber était le lieu central des terroristes. La capture de Ber a été le facteur déclencheur de l’escalade de la violence. Les terroristes ont tenté à plusieurs reprises de reprendre Ber, mais ont été repoussés, ce qui les a poussés à attaquer d’autres positions de l’armée malienne.

Dembelé souligne que même si les populations sont durement éprouvées par la montée de la violence, elles ne doivent pas oublier que nous sommes en guerre. Une guerre est une succession de combats, où l’on peut gagner une bataille et en perdre une autre, où des hommes sont perdus des deux côtés, où des prisonniers sont faits et échangés. Mais l’objectif ultime est de diminuer la force de l’ennemi et de remporter la guerre.

La Dirpa a clarifié que les zones qui seront restituées par la MINUSMA seront désormais sous l’occupation des forces armées maliennes, que ce soit à Kidal ou dans d’autres endroits.