La Maison Blanche a critiqué ce mardi les efforts déployés par les élus républicains au sein du Congrès pour ouvrir une enquête, à l’automne prochain, portant sur des “irrégularités fiscales”, et ce, en vue de destituer le président Joe Biden.
“Cette enquête est sans fondement et serait un désastre pour les Républicains du Congrès”, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Ian Sams, dans un communiqué.
“Il suffit d’écouter le chœur de leurs codéputés républicains qui admettent qu’il n’y a aucune preuve de leurs fausses allégations et que poursuivre un tel coup partisan ‘se retournera contre eux’”, a-t-il ajouté.
Le porte-parole de la Maison Blanche a estimé qu’“ils devraient travailler avec le président sur des questions qui préoccupent réellement le peuple américain, comme la réduction du coût de la vie et la création d’emplois, ou le renforcement des services de santé et de l’éducation, au lieu de poursuivre leur guerre politique extrémiste et d’essayer de nuire politiquement au président”, a déclaré Ian Sams.
La chaîne d’information américaine CNN a cité dans de précédents reportages des représentants républicains qui considèrent que “l’idée de destituer est risquée”.
CNN a rapporté que le président de la Chambre républicaine, Kevin McCarthy, aurait déclaré qu’il prévoyait de poursuivre l’enquête visant à destituer Biden et qu’il espérait que l’enquête débuterait à la fin septembre.
McCarthy a publiquement fait savoir, vers la fin juillet, qu’il entamerait une enquête si les allégations d’abus fiscaux du lanceur d’alerte étaient vraies, ou si l’administration Biden ne coopérait pas avec les demandes liées à l’enquête spéciale sur les transactions financières de la famille du président démocrate, menée par les législateurs républicains.
Dans le cas d’un procès pour destitution à l’encontre de Biden, il serait le deuxième président de l’histoire des États-Unis à subir une expérience de ce genre, après Donald Trump, qui a fait face à deux procès pour destitution, le premier sur fond d’accusations portant sur une tentative de chantage contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky, et la deuxième après l’attaque menée par ses partisans contre le Capitole lorsque le président sortant avait perdu les élections.
Anadolu Agency