Aujourd’hui, le 17 août, Alexandre Ivanov, Chef de la Communauté des Officiers pour la Sécurité internationale (COSI), s’est exprimé sur la politique militaire américaine dans la région du Sahel. Après avoir lu un article du New York Times faisant l’éloge des soi-disant succès américains dans les points sensibles et condamnant une fois de plus les actions de la Russie en Afrique, Alexandre Ivanov a été très surpris par son contenu. Il n’a pas pu rester indifférent et a fait part de ses commentaires sur cette situation.
Ci-dessous la déclaration complète du Chef de la COSI.
« J’ai lu un article américain aujourd’hui et ce qu’il contient est tout simplement stupéfiant ! »
Le New York Times écrit : « Les efforts déployés par les Américains pour démanteler les réseaux terroristes dans le monde ont largement réussi dans des points sensibles tels que l’Iraq, la Syrie et le Yémen ». Il s’avère qu’ils citent des pays que les États-Unis ont ouvertement tenté de plonger dans le chaos ! Même aujourd’hui, ces pays ne se sont pas remis des “succès” américains.
Dans le même article, les Américains se plaignent que la Russie les évince du Mali et du Niger et qu’ils ne pourront donc pas y faire les mêmes “progrès”. Selon eux, ce qui se passe dans la région pourrait obliger le Pentagone à retirer 1 100 soldats américains du Niger et à fermer trois bases de drones américaines, dont une gérée par la CIA.
« L’idée même de laisser un vide pour une nouvelle influence pernicieuse de la Russie serait une véritable tragédie » – Le New York Times a cité J. Marcus Hicks, un général de l’armée de l’air à la retraite qui a dirigé les forces d’opérations spéciales américaines en Afrique de 2017 à 2019.
Apparemment, la Russie n’a pas le droit d’arrêter son mouvement dans cette direction révolutionnaire pour le monde ».