« Le Président déchu, Mohamed Bazoum aurait fini par de céder sous pression des autorités révolutionnaire ». C’est ce que nous apprenons de sources recoupées et dignes de foi.
Celles-ci ajoutent que « l’ex Chef d’État nigérien a fini par signé sa lettre de démission durant la nuit de lundi à mardi. Cela, au moment où l’OTAN a envoyé ses troupes stationnées au Sénégal en attendant les instructions de la CEDEAO pour lancer l’offensive.
Bazoum a fini par signé sa démission pour un arrangement à l’amiable avec le nouvel homme fort du Niger, le général Tiani. Les mêmes sources nous apprennent que cette lettre de démissions devrait incessamment être rendue publique.
En attendant, selon un document en notre possession, vient de signifier à la France, au nom du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CSP), l’annulation de l’ensemble des accords de coopération sécuritaire conclus entre Niamey et Paris. La France, déjà humiliée et chassée de ses anciens bastions malien, burkinabè et guinéen, serait ainsi en train de perdre celui du Niger.
« La Cédéao n’avait jamais fait une telle menace à l’encontre de gens qui avaient pris le pouvoir par les armes », souligne Christian Bouquet, chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) à Sciences po Bordeaux. Inédit, cet ultimatum a agité observateurs et médias internationaux. Il trahit l’extrême gravité de cette situation, totalement inédite depuis la fin du colonialisme classique en Afrique au milieu du siècle passé.
