La France a achevé l’opération d’évacuation de ses ressortissants du Niger

La France a achevé l’opération lancée mardi pour évacuer ses ressortissants du Niger avec un 5ème et dernier vol.

«Les opérations d’évacuation sont maintenant terminées. La France a procédé à l’évacuation de 1079 personnes: 577 ressortissants français et ayants-droits, et de très nombreuses autres nationalités», a tweeté France Diplomatie.

«4 vols partis, 992 personnes désireuses de quitter le pays transportées; un 5ème et dernier vol est programmé en fin de journée», a tweeté la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna.

Le ministère des Affaires étrangères n’a pas précisé le nombre exact de personnes évacuées lors du cinquième et dernier vol, qui devait atterrir en France dans la nuit du 2 au 3 août. Tout ressortissant français encore présent au Niger et se trouvant en difficulté peut contacter le service consulaire de l’ambassade de France à Niamey, ou le numéro de téléphone du centre de crise du ministère français des Affaires étrangères.

Mercredi soir, la diplomatie française a signalé sur son compte X (ex-Twitter) l’évacuation de 992 personnes, dont 560 Français aux côtés de nombreux ressortissants étrangers, alors que le quatrième des cinq vols était en route. Au total, environ 600 Français sur les 1.200 inscrits à l’ambassade ont exprimé le souhait de quitter volontairement le Niger. Outre les citoyens français, des ressortissants d’autres pays, dont la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, les États-Unis et le Canada, ont également quitté Niamey à bord de vols spéciaux.

Pour rappel, le président Mohamed Bazoum a été destitué dans la soirée du 26 juillet par des militaires qui ont aussitôt annoncé la fermeture des frontières et la suspension de la Constitution. Ils ont, par ailleurs, formé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) présidé par le chef de la garde présidentielle, le général Abdourahamane Tchiani. Dans une déclaration diffusée à télévision nationale nigérienne, les militaires ont garanti l’intégrité physique des autorités renversées, notamment du président Bazoum, qui selon l’AFP, est retenu dans sa résidence privée située à l’intérieur du camp militaire de la garde présidentielle.

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