La 9e édition de la Coupe du monde de football féminin qui va s’ouvrir, jeudi 20 juillet, en Australie et en Nouvelle-Zélande, sera la première à voir s’affronter 32 équipes, venant de cinq continents différents, à l’instar du mondial masculin organisé au Qatar l’hiver dernier.
Un beau symbole du développement significatif du football et, plus largement, du sport féminin au cours de ces dernières années.
Par rapport à l’édition 2019, le montant des primes octroyées par la FIFA aux équipes participantes a sensiblement augmenté, s’élevant à près de 110 millions de dollars pour 2023, près du triple de l’édition précédente.
Cette année, le continent africain sera représenté par les quatre demi-finalistes de la CAN féminine de 2022 qui sont le Maroc, la Zambie, le Nigeria et l’Afrique du Sud.
La Nouvelle-Zélande, pays hôte, est en première ligne, au côté de la Norvège, des Philippines et de la Suisse, dans le groupe A.
Le Nigeria est dans le groupe B avec l’Australie, l’Irlande et le Canada, la Zambie avec l’Espagne, le Costa Rica et le Japon dans le groupe C, aucun pays africain dans les groupes D et E composé de la Chine, le Danemark, l’Angleterre et Haïti, puis des Pays-Bas, du Portugal, des États-Unis et du Vietnam pour le groupe E, affectueusement qualifié de groupe de la mort. Tandis que le groupe F est composé de la France, de la Jamaïque, du brésil et du Panama, un cocktail tout autant redoutable.
L’Afrique du Sud est dans le groupe G avec la Suède, l’Italie et l’Argentine, tandis que le Maroc, le premier pays du Maghreb à se qualifier pour la Coupe du Monde Féminine, espère marquer les esprits dans le groupe H contre l’Allemagne, la Colombie et la Corée du Sud.
Le premier match d’une nation africaine verra le Nigeria, neuf fois champion d’Afrique, affronter le Canada vendredi, tandis que la Zambie affrontera le Japon samedi dans le groupe C avant de se frotter à l’Espagne et au Costa Rica. L’Afrique du Sud fait face à la Suède dimanche et le Maroc défendra ses couleurs contre l’Allemagne, lundi.
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