Le ministère soudanais des Affaires étrangères a appelé, mardi, la communauté internationale à condamner la “rébellion des Forces de soutien rapide contre les forces armées”.
C’est ce qui ressort d’un communiqué du ministère soudanais des Affaires étrangères au quatrième jour des affrontements en cours entre l’armée et les forces paramilitaires de “soutien rapide” dans la capitale, Khartoum, et dans d’autres villes.
“Le ministère des affaires étrangères appelle la communauté internationale, représentée par l’ONU, l’Union africaine et toutes les autres organisations régionales, à condamner la rébellion des Forces de soutien rapide contre les Forces armées soudanaises, car ces dernières sont l’institution officielle et légitime responsable de la stabilité et du maintien de la paix et de la sécurité dans le pays”, lit-on dans le communiqué.
Le ministère des Affaires étrangères a également appelé les Nations Unies à condamner les forces rebelles et la poursuite des combats dans les villes et les zones résidentielles, qui mettent en danger les civils, y compris les femmes et les enfants.
Pour le quatrième jour consécutif, le Soudan est le théâtre de combats entre l’armée et les Forces paramilitaires de soutien rapide à Khartoum et dans plusieurs autres villes du pays.
En 2013, les paramilitaires du soutien rapide avaient été formés pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces forces ont ensuite assumé des missions de lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de la sécurité, avant d’être qualifiées de “rebelles” par l’armée, après le début des combats.
Anadolu Agency